A |
UDEBERT
Jean-Baptiste
Histoire naturelle des singes et des
makis.
Paris, Desray ; (1800)
Un des ouvrages les
plus importants sur les singes dont les planches ont été imprimées selon un
procédé inventé par Audebert.
On dénombre seulement 25 exemplaires signés
par l’auteur et illustrés des planches rehaussées à la
main. Le nôtre est le numéro un.
In-folio, demi-veau havane, dos lisse orné (reliure
de l’époque).
Edition originale illustrée de 2 planches de
figures anatomiques et de 61 planches imprimées couleurs et rehaussées à la
main par Audebert.
Magnifique exemplaire dans une reliure
décorative de l’époque. Habiles restaurations.
BLAEU Joan –
MARTINI Martino
Novus
Atlas sinensis.
Amsterdam, 1656
Bel
exemplaire du premier atlas de la Chine. Bien complet de ses 17 planches
gravées sur cuivres en coloris ancien, ornées de très jolis cartouches
historiés en coloris ancien.
Paru tout d’abord en 1655, il fait partie ici
du Novus Atlas de Blaeu et forme le
tome 6.
On doit ce précieux atlas au Père Martino
Martini, jésuite italien mort à Hangzhou en 1661.
Très précis, il décrit avec exactitude les
côtes de la Chine.
Ces cartes entièrement coloriées à la main,
firent autorité jusqu’à la publication de l’atlas de D’Anville en 1737.
17 cartes en coloris d’époque rehaussé d’or.
Edition en langue
allemande.
Plein vélin ivoire à recouvrement, dos lisse
orné, plats avec encadrements dorés, motif central, toutes tranches dorées.
Reliure de l’époque.
1 volume in- folio (540 x
Titre historié, colorié, 3 ff., 177 pp., 19 pp
n.ch., XIII pp., 40 pp.,
1 carte
générale de la Chine, 15 planches des provinces chinoises
et 1
carte du Japon.
Bel exemplaire complet. (non répertorié à Koeman)
BOTTA Paul Emile
Monument de Ninive, découvert et décrit par M. P. E. Botta.
Mesuré et dessiné par M. E. Flandin.
Ouvrage publié par ordre du
gouvernement sous les auspices de M. le Ministre de l’Intérieur et sous la
direction d’une commission de l’Institut.
Paris, Imprimerie
nationale, et chez Gide et J. Baudry ;
1849-1850
Fils d’historien, Paul-Emile Botta (1802-1870)
eut tôt le goût des civilisations anciennes.
A l’initiative du savant Jules Mohl dont le
secret espoir était de découvrir les ruines de Ninive et Babylone, il fut nommé
Consul de France à Mossoul par Louis-Philippe en 1842 et fut ainsi le premier à
entreprendre des fouilles archéologiques dans la vallée du Tigre et de
l’Euphrate. A l’origine de la découverte d’un
immense palais à Khorsabad et persuadé d’avoir découvert Ninive, on lui
adjoint le dessinateur Eugène Flandin dont les nombreux croquis fourniront de
précieuses informations.
Le monde découvrait ainsi l’existence de l’art assyrien grâce à ces importantes découvertes
(bas-reliefs, inscriptions cunéiformes, …), dont une grande partie est
aujourd’hui conservée au Louvre.
Mais ce n’était cependant pas Ninive, et bien
que ses découvertes fussent majeures, il se remit en quête. La révolution de
1848 stoppa tout.
Les archéologues anglais reprirent les
fouilles abandonnées par la France et découvrirent ainsi le véritable
emplacement de Ninive.
Les découvertes de Paul-Emile Botta ont
eu une immense influence sur la
connaissance des anciennes civilisations orientales.
Cet ouvrage est la
description et la reproduction des monuments découverts à Khorsabad.
4 volumes in-folio de planches et 1 volume in-folio
de texte ; demi-chagrin vert à coins.
Tome 1 -
Architecture et sculpture.
Table des planches des tomes 1 et 2.
86 planches numérotées 1-83 (dont 5 à double page et 3 planches bis).
Les planches 12, 14, 43 et 76 sont légèrement
coloriées.
La planche 23 est déreliée et légèrement plus
courte.
Tome 2 – Architecture et
sculpture.
85
planches
numérotées 84-165 (dont 2 à double page et 3 planches bis).
Légers coloris aux planches 155 et 156.
Tome 3 - Inscriptions.
Table des planches des tomes 3 et 4.
87
planches
numérotées 1-68 (dont 4 planches à double page
et 19 planches bis, ter, quater).
Tome 4 – Inscriptions.
116
planches
numérotées 69-183 (dont 13 à double page et 1 planche bis).
Tome 5 - Texte
1f.bl, (2) ff., xi pp., 360 pp., (1) p., 1
f.bl.
Soit un total de 374 planches.
Les planches des tome 1 et 2 on été dessinées
par Eugène Flandin et gravées par divers artistes dont Ch. Oury, E. Ollivier,
Varin, Guillaumot, Sellier, Pfnor, Delsol, Peronard, Leclere, Calamatta,
Regnaud, Simonnet, Oudet, J. Franck, J. Bein, Lelli, …
Les planches des tome 3 et 4 ont été
"copiées par" P. E. Botta et gravées par Sc. Botta
et Lallemant.
LAYARD Austen Henry
A second series of the monuments of Nineveh ;
Including bas-reliefs from the Palace of Sennacherib and bronzes from
the ruins of Nimroud.
From drawings
made on the spot, during a second expedition to Assyria,
by Austen Henry
Layard, author of "Nineveh and its Remains", "Discoveries at
Nineveh and Babylon"
London, John Murray, Albemarle Street ; 1853
1 volume in-folio ; demi-maroquin rouge à
coins, premier plat orné.
viii pp. (titre-dédicace-introduction-table),
7 pp. description des planches et 71 planches.
La planche 1 ("The Palaces of Nimroud restored") est entièrement rehaussée à
l’aquarelle, la planche 51 partiellement.
Les planches 53, 54 et 55 sont imprimées en
couleurs.
Ouvrage
dérelié.
BRUYN C. de
Reizen over
Moskovie, door Persie en Indië.
A’dam, R. & G. Wetstein, Oosterwyk,
H. van de Gaete, 1714
Demi-veau,
dos à 5 nerfs orné. Reliure moderne.
1 volume in-folio composé d’1 frontispice, 1 portrait de l’auteur, 1
carte à double page, 1 carte dépliante, 260 estampes sur 109 feuilles (13
dépliantes et 54 à double page) et 36 estampes dans le texte, 4 ff.
n.ch., 472 pp., 10 pp. n.ch. ( Register)
et 2 pp. n.ch. (Bericht voor den
Boekbinder).
La riche illustration de cet ouvrage
représente principalement des paysages (Mont
Goro Soponofski, …), des villes (Nerzinskoi
ville capitale de Daurie, …), des peuples (esclave balienne, …), des
personnalités (le Roy Hossen,…),
l’histoire naturelle (kandeke fruit
inconnu, …), des animaux (filander,
…), des ruines (reste d’une ancienne
forteresse, …), des scènes (audience
de l’Autheur auprès le Roy, …), des antiquités (ruines de Persepolis, …)…
Les 2 panoramas dépliants d’Ispahan et Moscou
mesurent près de 2 mètres.
CAILLIAUD Frédéric
Voyage à MEROE, au Fleuve Blanc, au-delà de Fâzoql dans le midi du
royaume de Sennâr, à Syouah et dans cinq autres oasis; fait dans les années
1819, 1820, 1821 et 1822.
Paris, Imprimerie Royale, 1826-27.
Première édition de ce livre
remarquable consacré aux antiquités égyptiennes de la Haute-Égypte.
L'auteur fut nommé minéralogiste officiel de
Mehemet Ali en 1816 et à ce titre, retrouve les anciennes mines d'émeraudes des
Pharaons à Zabarah près de la Mer rouge.
Il participa à deux expéditions égyptiennes :
la première de 1815 à 1818 et la seconde de 1819 à 1822.
En 1822, il remonta la vallée du Nil jusqu'à la sixième cataracte avec Ismaïl
Pacha, fils de Mehemet Ali et l'aspirant de marine Pierre-Constant Letorzec.
Plus tard il réussit à pénétrer en Éthiopie, jusqu'alors très fermée aux
Européens et découvrit les ruines de Méroé, ancienne capitale du pays, et ses
pyramides.
Il ramena une collection de près de 1000 pièces de ses voyages égyptiens. Il
fut fait chevalier de la Légion d'Honneur en 1824 par Charles X.
De retour en France, il se tourne vers
l'histoire naturelle et en particulier sur les mollusques (le taret) qui
perforent les coques en bois des navires.
Demi-veau
cerise de l'époque, dos à nerfs richement orné.
4 volumes in-8 de 2 ff.n.ch. XV 429 pp. - 2
ff.n.ch. 442 pp. - 2 ff.n.ch. 431pp. - 2 ff.n.ch. 416 pp. et 1 atlas in-folio de
16 ff.n.ch. 75 planches et 10 ff.n.ch. 75 planches
Ouvrage orné de 15 planches en couleurs
dans le texte et de 150 planches dans l'atlas, représentant monuments,
paysages, faune, flore et cartes géographiques
(Gay,
2572 - Blackmer, 270 - Nissen, ZBI, 788 - Numa Broc : Afrique, 63 - Chadenat,
2066).
Bon
exemplaire.
DESCRIPTION DE L’EGYPTE
ou Recueil des
observations et des recherches qui ont été faites en Egypte pendant
l’expédition de l’armée française.
Paris, Imprimerie Impériale, Imprimerie
Royale, 1809-1828
EDITION
ORIGINALE ET PREMIER TIRAGE de ce monument de l’histoire du livre.
La Description
de l’Egypte est le résultat de la collaboration des savants, artistes et
techniciens qui suivirent Bonaparte en Egypte. C’est l’ouvrage le plus
monumental jamais consacré à un peuple. Monge et Denou en furent les maîtres
d’œuvre.
C’est Bonaparte qui
avait prévu la publication, mais on peut en attribuer la paternité à Kléber
qui, le 19 novembre 1799, créa la Commission des Arts et des Sciences,
comprenant 165 savants chargés de recueillir tous les renseignements propres à
faire connaître l’Egypte ancienne et moderne.
Le projet fut ensuite
étendu à tous les renseignements recueillis lors de l’expédition.
Certains naturalistes
et dessinateurs célèbres apportèrent également leur contribution comme Jacques
Barraband, Pierre-Joseph Redouté, Geoffroy Saint-Hilaire ou encore Jules-César
Savigny.
En 1802, un arrêté des
Consuls décida que la publication de la Description
de l’Egypte serait faite aux frais du Trésor et que les collaborateurs de
l’ouvrage recevraient un traitement régulier.
En 1803, Napoléon
revoyait la préface historique de Fourier.
Pour des raisons
politiques et financières, la publication dut être interrompue cinq fois et
l’ouvrage resta dépourvu de tables.
C’est au Roi Charles X
que Jonard, secrétaire général de la rédaction, présenta les dernières planches.
Une seconde édition,
dite édition Panckoucke, de plus petit format, fut publiée entre 1821 et 1829.
La quantité et la
précision des informations fournies surpassaient tous les travaux qui avaient
pu être publiés avant l’expédition (récits et dessins de voyageurs, ouvrages).
Les monuments étaient relevés et décrits avec un souci de précision
remarquable. Même les inscriptions dont on n’avait pas encore percé le mystère
furent reproduites avec une grande fidélité.
La Description de
l’Egypte constitue encore de nos jours une source documentaire de premier
ordre.
Nombre d’édifices
représentés sur ces planches furent entièrement détruits par la suite.
Demi-veau fauve, dos lisses, pièces de titre
et de tomaison orange, plats de papier marbré (reliure moderne, plats de
l’époque).
9 volumes de texte grand in-4, 1 volume de
texte grand in-folio, 10 volumes de planches grand in-folio et 3 volumes de
planches in-plano.
Texte :
Antiquités.
Mémoires
– 2 volumes illustrés de 10 tableaux,
un portrait de Berthollet, 21 planches et 3 cartes gravées.
Antiquités.
Description
– 2 volumes illustrés d’un portrait de
Monge.
Histoire Naturelle – 2 volumes illustrés d’une planche gravée et d’un
portrait de Lancret.
Etat Moderne – 2 tomes en 3 volumes illustrés d’un portrait de Conté et de 5 planches gravées.
Atlas :
Antiquités – 5 volumes illustrés
de 426 planches dont 28 finement
coloriées.
Etat
Moderne
– 2 volumes illustrés de 170 planches.
Histoire Naturelle – 2 tomes en 3 volumes illustrés de 243 planches dont 12 finement coloriées.
Atlas géographique – 1 volume illustré d’un titre gravé, d’une
carte d’assemblage, d’un tableau des
signes et de 50 planches.
Bel exemplaire parfaitement conservé. Légères rousseurs à
certains volumes de texte, sans gravité.
Atabey, 343 ; Blackmer, 476 ; Brunet, II, 616.
DIDEROT et D’ALEMBERT
Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné
des Sciences, des Arts et des Métiers, par une société de gens de lettres.
Paris & Neuchatel, 1751-1780
En 1747, Diderot et d’Alembert sont chargés
par les libraires associés Le Breton,
Durand, David et Briasson, de l’édition d’un Dictionnaire
universel des arts et sciences traduit de la Cyclopaedia de l’anglais Chambers.
L’ouvrage, qui doit comporter 10 volumes, est
édité par souscription, et les 2 premiers volumes paraissent en 1751-1752.
Suivront 5 autres de 1753 à 1757 non sans
connaître cependant de nombreux problèmes. En effet, soupçonné par le parti
dévot français de vouloir ébranler le gouvernement et la religion, la
publication de ’Encyclopédie est frappée d’interdiction, temporaire
en 1752, puis définitive en 1759 avec révocation du privilège royal.
Diderot propose donc le remboursement des
souscripteurs par des volumes de planches.
Un nouveau privilège est alors accordé pour un
Recueil de mille planches en taille-douce sur les sciences, les arts
mécaniques... 11 volumes paraîtront entre 1762 et 1772.
L’élaboration
de l’Encyclopédie continue cependant dans l’ombre sous la direction du libraire
Le Breton qui corrige et censure les articles à l’insu de Diderot, et sous la
protection de Malesherbes, alors directeur de la Librairie.
En
1765 paraissent ainsi les dix derniers volumes de texte imprimés secrètement,
sans privilège et sous (fausse) adresse de Neuchâtel.
A
son achèvement, l’ouvrage comporte donc 28 volumes (17 de texte et 11 de
planches) et aura demandé plus de 25 ans de travail.
En 1768, Panckoucke, libraire de l’Imprimerie
royale et de l’Académie des sciences, veut rééditer l’Encyclopédie et rachète
donc les droits et les cuivres aux libraires associés.
Paraîtront en 1776 et 1777, 5 volumes de
Supplément, dont un de planches, publiés à Paris et Amsterdam, et auxquels
Diderot et la plupart de ses collaborateurs n’ont pas participé.
En 1780, une Table alphabétique paraît en deux
volumes.
« Entreprise
éditoriale, philosophique et scientifique », l’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des
métiers, nécessita la collaboration de plus de 150 personnes, écrivains et
savants, dessinateurs et graveurs.
Parmi les grands esprits de l’époque :
Daubenton (histoire naturelle), Montesquieu (littérature), Rousseau (musique),
Turgot (économie), … et bien entendu Diderot (histoire de la philosophie) et
d’Alembert (mathématiques).
L’objectif d’une telle entreprise était de
rassembler, vulgariser et synthétiser les connaissances de l’époque, et ainsi
favoriser la diffusion de la philosophie des Lumières.
Au
total, plus de 18 000 pages de texte, plus de 70 000 articles et plus
de 3 000 illustrations.
35
volumes in folio. Demi-maroquin rouge, dos à faux nerfs, titre et tomaison
dorés, roulette dorée sur les plats, tranches jaunes (Reliure de l’époque).
Texte : 17 volumes. Paris, chez Briasson, David, Le
Breton, Durand, 1751-1757 (volumes 1-7)
et
Neufchastel chez Samuel Faulche, 1765 (volumes 8-17).
Planches : 11 volumes. Recueil de Planches
sur les Sciences, les Arts Libéraux, et les Arts Méchaniques, avec leur
Explication. 2885 Planches Paris, Chez Briasson David, Le Breton, Durand,
1762-1772.
Suppléments : 5 volumes (dont un volume de
planches). Paris, chez Panckoucke, et Amsterdam, chez M. M. Rey, 1776-1777
Tables : 2 volumes. Paris, Chez
Panckoucke. & Amsterdam, Chez Marc-Michel Rey, 1780
Edition originale.
Ensemble de 35
volumes complet de toutes ses planches (3129) et du frontispice.
Très bel exemplaire.
ESTIENNE, Henri
Thesaurus
graecae linguae, ab Henrico Stephano constructus.
Paris, Henri Estienne ; 1572.
5 tomes et un
index en 4 volumes in-folio.
Pleine
peau de truie sur ais d'époque, plats ornés à froid, grandes armes centrales en
parties peintes sur les plats, dos à nerfs avec tomaison au dos, tranches
gaufrées avec le titre de l'ouvrage, le nom du possesseur et la date d'édition
en lettres dorées : "Iulus Dei
Graeps Wirceburg Franciae orientalis Dux 1573", traces des anciens
fermoirs. Reliure attribuable à Caspar
Meuser.
20
pp, XX pp, XXIIII col., 1946 col., [1]f ; [1], XII col., [1]f entre les
colonnes 1592 et 1594, 1700 col. ; 1793 col, [1]f ; [1]f, 834 ; [1]f, 1746 col,
[1]f, 212 col, [2]ff.
Edition originale du Magnum Opus d’Henri Estienne.
Ce
dictionnaire grec, trésor d'érudition et de critique exigea douze ans de dur
labeur à l'auteur. Il ruina celui-ci, imprimeur de son propre texte mais reçut
les éloges d'un grand nombre de savants. On ajoute parfois un Glossaria duo, e situ vetustatis eruta. 1573.
Lettrines et bandeaux gravés.
Ecriture
manuscrite ancienne sur le contreplat et sur la page de titre du tome 1.
Rare ouvrage aux armes
peintes.
Exemplaire de Julius
Echter von Mespelbrunn,
(1545 - 1617), prince-évêque
de Würzburg, élu en 1573 et duc de Francs. Il fut un important représentant de
la contre-réforme en raison de l'expulsion de protestants et de la fondation de
l'Université de Würzburg, en l'an 1582. Il possédait d'autres reliures
exécutées par le plus grand relieur de l'époque, Jacob Krause et de son élève
Caspar Meuser. Des collections Georges Seure et Gillot.
Caspar Meuser (1550-1593), apprenti et
successeur de Krause, considéré comme le meilleur relieur allemand de la
Rennaissance. Il travaille principalement sur vélin qu'il décore d'une riche
ornementation, influencée par un style plus orientaliste ou italien.
FABER DU FAUR C. G. de
Feuilles
extraites de mon Portefeuille, esquissées sur les lieux dans le courant de la Campagne
de 1812. En Russie.
Accompagnées
de notes explicatives.
Blaetter
aus meinem Portefeuille, im Laufe des Feldzugs
Stuttgart, C. F. Autenrieth, 1843
Issu d’une famille française exilée en France au Xve siècle et essentiellement composée de
militaires, Christian Wilhelm von Faber du Faur (1780-1857) suit les traces de
son père et entre en 1809 dans l’armée du royaume de Württemberg. En 1812, il
participe à la campagne de Russie dans le IIIe corps d’armée du Maréchal Ney.
Particulièrement doué en dessin et en peinture, il dessine « la »
campagne de Russie : ses marches, ses bivouacs, ses victoires, ses
batailles, …
2 volumes. Demi-basane d’époque.
L’ouvrage est composé d’un volume in-4
comprenant un texte explicatif en français et en allemand (respectivement au
recto et au verso de chaque feuillet) et d’un album grand in folio composé de 100 lithographies dont 2 à double page.
Cet ouvrage a la particularité d’avoir la
seule et unique planche représentant Napoléon 1er chaussé de
lunettes.
Exemplaire du Général Marbot.
Fils et frère de généraux, Jean Baptiste
Antoine Marcellin de Marbot (1782-1854) entre dans le 1er régiment
de hussards à 17 ans. Maréchal des
logis, sous-lieutenant, aide de camp (d’Augereau en 1803, Lannes en 1808 et
Masséna en 1809), il est nommé colonel en 1812 et participe à la campagne de
Russie à la tête du 23e régiment de chasseurs à cheval. Nommé
général en 1830, il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont les Mémoires du Général Baron de Marbot
(où il relate son rôle dans les guerres
napoléoniennes). En 1845, il est nommé pair de France.
La seule
représentation connue de Napoléon avec des lunettes
FELIBIEN André & PERRAULT
Charles [CABINET DU ROI].
Statues et Bustes antiques des Maisons Royales.
Paris, De
l’Imprimerie Royale, (1669-1679)
(1) f., 6 pp., 18 estampes dessinées et
gravées sur cuivre par Mellan
[Suivi de] :
Tableaux du
Cabinet du Roy.
A Paris, de
l’Imprimerie Royale, 1679
(1) f., 14 pp.,24 estampes (dont 6 sur double
page) de tableaux de grands Maîtres (Raphaël d’Urbin, Correge, Annibal Carache,
Poussin, …) gravées par Steph. Picart Romanus, G. Audran, Rousselet, G.
Chasteau, Ant. Masson … avec titre en français et latin
[Suivi
de] :
Description
de la Grotte de Versailles.
A Paris, de
l’Imprimerie Royale, par Sebastien Mabre-Cramoisy, 1679
(1) f., 11 pp., 20 estampes (dont 3 doubles)
gravées sur cuivre par Ioan Edelinck, Le Pôtre, F. Chauveau, Stephanus Baudet
et Steph. Picart Romanus
[Suivi de] :
Courses de Testes et de
bagues, faites par le Roy, et par les Princes et seigneurs de sa Cour en
l’Année 1662.
A Paris, de
l’Imprimerie Royale, par les soins de Sebastien Mabre-Cramoisi, 1670
96 estampes en 47 ff. (dont 10 sur double
page) gravées sur cuivre par Chauveau, (15) ff., (20) ff. texte en latin
4 parties en un grand volume in-folio
Plein
veau. Reliure méritant une restauration.
1
estampe déchirée sur environ
Exceptionnelle réunion
de 4 ouvrages du célèbre « Cabinet du Roi ».
Monumental
ouvrage à la gloire de Louis XIV.
FLEURIEU Charles Pierre Claret de
Voyage
autour du monde, pendant les années 1790, 1791 et 1792, par Etienne Marchand.
Précédé
d’une introduction historique ; auquel on a joint des recherches sur les
terres australes de Drake, et un examen critique du voyage de Roggeween ;
avec cartes et figures : par C. P. Fleurieu, de l’Institut national des
Sciences et des Arts, et du Bureau des Longitudes.
Paris, de l’imprimerie de
la République. An VI
(1798-1800)
6 volumes. Cartonnage brun d’époque.
Ouvrage composé de 5 volumes grand in-8 de texte de (3)
ff., viij pp., ccj pp., (1) f., 294 pp., (1) f. – vij pp., (530) pp, 3 tableaux
dépliants – (3) ff., viij pp., 474 pp., (1) f. – (1) f., viij pp., 494 pp., (1)
f. – (1) f., xij pp., 559 pp., (3) ff. – et un volume in-4 d’atlas de (3) ff., viij pp., 158 pp., (1) f., 16 planches dont 15 cartes dépliantes.
Bel
exemplaire.
Le but principal de cette circumnavigation était
avant tout commercial : il s’agissait de la traite de fourrures de loutres
de mer entre la côte Nord-Ouest de l’Amérique et la Chine.
Dirigée par le
navigateur français Etienne Marchand (1755-1793), l’expédition quitta Marseille
à bord du Solide, un navire de
Accompagné d’un équipage de 50 hommes, de ses
Seconds Pierre Masse et Pierre Chanal ainsi que du chirurgien Claude Roblet,
Marchand décide de contourner le continent sud-américain par le Cap Horn sans
s’y arrêter, son but étant de se diriger vers les Iles Marquises dont la
position est connue grâce au 2ème voyage de Cook (1774).
Ayant atteint
l’archipel en juin 1791, il en repart quelques jours plus tard, non sans avoir
auparavant commercé avec les Marquisiens. Remontant vers le Nord, il
« découvre » d’autres îles (au nord des Marquises) ne figurant sur
aucune carte. Il décide d’en prendre possession au nom du Roi Louis XVI, et
après leur avoir donné un nom à chacune,
baptise l’ensemble Iles de la Révolution.
Explorant la région tout en commerçant avec
les Amérindiens, il poursuit sa route vers la Chine, traversant le Pacifique en
11 semaines seulement.
Mais arrivé à Macao, il découvre qu’un accord
a été conclu entre la Tsarine Catherine II et l’Empereur de Chine, donnant
l’exclusivité aux Russes pour l’importation des fourrures. Marchand décide donc
de rentrer en France avec sa marchandise. Après une escale à l’Ile de France
pour réparations, il repart vers la France où il arrive en pleine Terreur.
Malgré la confiscation des peaux, Marchand est reçu avec les honneurs.
Il se retire à l’Ile Bourbon où il serait mort
en 1793.
Echec d’un point de vue financier,
l’expédition fut cependant une réussite d’un point de vue géographique
(connaissances géographiques accrues des Iles Marquises et de la côte
nord-ouest des Amériques - cartographie
plus précise de certaines îles) et scientifique (précieux renseignements sur la
vie des Polynésiens et Amérindiens de l’époque grâce aux carnets de voyage de
Chanal et Roblet).
Charles Pierre Claret de Fleurieu (hydrographe
français 1738-1810) édita le voyage en 1798 à l’aide des journaux de bord des
Seconds Chanal et Roblet, y ajoutant ses propres commentaires.
GARNIER Francis
Voyage d’exploration en Indo-Chine
effectué pendant les années 1866, 1867 et 1868 par une commission française présidée
par M. le Capitaine de frégate Doudart de Lagrée et publié par les ordres du
Ministre de la Marine sous la direction de M. le Lieutenant de vaisseau Francis
Garnier […]
Paris Librairie Hachette et Cie, 1873
4
parties en 3 volumes. Demi-chagrin rouge, dos à faux nerfs orné, tranches
dorées.
2 volumes in-4 de texte de (1) f. bl., 1
faux-titre, 1 titre, v pp., 580 pp., 4 pp., 9 cartes et 38 planches (dont
médailles et portrait de Doudart de Lagrée) –
L’atlas se compose de 2 parties :
Première partie Cartes et plans
- 1 faux-titre, 1 titre, 1 table, 12
cartes (dont 2 à double page), 10
planches (dont 2 à double page) –
Deuxième partie Album pittoresque - 1
faux-titre, 1 titre, 1 p. introduction, 5 pp. explication des planches, 48 planches numérotées I-XLVII dont 12 en couleurs (et 1 à double p.) et 7 à double page.
Francis Garnier
(1835-1973) fut, avec le Commandant Ernest Doudart de Lagrée (1823-1868), celui
qui marqua le début de la présence coloniale française dans ce qui allait
devenir l’Indochine.
Admis à l’Ecole Navale à 20 ans, il s’embarque
en 1859 pour la Chine où, sous le commandement de l’Amiral Charner, il participe à la prise de Pékin.
Fasciné par le pays, il publie ses premiers
ouvrages-documentaires ("La
Cochinchine" et "De la
colonisation de la Cochinchine").
Installés à Saïgon depuis 1859, les Français
cherchent une voie de pénétration vers la Chine du sud afin de rivaliser avec
les Britanniques aux Indes.
Une expédition est montée, visant à explorer le Mékong, le
grand fleuve de la Cochinchine encore inconnu. Garnier, alors administrateur de
Cholon près de Saïgon y prend part en tant que second du commandant Doudart de
Lagrée. Commence ainsi la longue exploration du Mékong et de sa vallée.
Mais l’expédition rencontre des difficultés
géographiques (le fleuve est barré de rapides), politiques et diplomatiques (le
fleuve est bordé de principautés hostiles). Une révolte locale l’oblige à
s’écarter du fleuve, et c’est avec une partie de sa troupe qu’il part explorer
la région, laissant derrière lui Doudart de Lagrée malade. A son retour, il
apprend le décès de son supérieur, prend le commandement de l’expédition et
poursuit la voie indiquée par Doudart de Lagrée : la voie qui mène à la
Chine est celle du Tonkin, la grande province vietnamienne du nord, par le
Fleuve Rouge. Il rentre à Saïgon en 1868 par la rivière des Perles.
De retour en France,
il est affecté au Dépôt des Cartes et Plans et y rédige la relation de sa
campagne en Cochinchine qu’il remet en 1872.
Désireux de repartir en Chine "poursuivre" l’expédition de 1866, il sollicite un congé
sans solde et part s’installer à Shangaï
avec sa jeune épouse.
Mais l’Amiral Dupré, gouverneur de la
Cochinchine, le rappelle et lui donne les pleins pouvoirs afin de régler un
différend qui oppose des rebelles à quelques colons français au Tonkin. C’est
donc à la tête d’une troupe de 200 hommes et 4 canonnières qu’il arrive à
Hanoï, capitale du Tonkin, en novembre 1873. La voie diplomatique ayant échoué,
c’est par la force que Garnier doit régler le conflit. La citadelle et les
forteresses du delta prises, les négociations sont enfin sur le point
d’aboutir, lorsqu’ils tombent dans une embuscade dans laquelle Garnier trouvera
la mort.
Il est inhumé à Saïgon aux côtés de Doudart de
Lagrée.
En 1983, les corps des deux hommes sont
exhumés et incinérés, leurs cendres ramenées en France.
G |
IRTIN
John
Vues de Paris.
Soho, 1803
Exceptionnel
exemplaire en coloris d’époque.
1 volume in folio oblong. Reliure vers
1900 ; pièce de titre de maroquin rouge au centre du 1er plat.
Album composé d’une page de dédicace gravée et signée par le frère de l’artiste, et de 20 aquatintes de Thomas Girtin avec titres en anglais et en français représentant diverses vues de Paris (vue générale de Paris, vue des Tuilleries, du Louvre, du Pont Neuf, de l’Hôtel de la Monoie, du Pont au Change, de la porte Saint Denis, du panthéon, de Belle Vue et du Pont de Sève, du Village de Chaillot, …)
GRUNER Lewis
Fresco
Decorations. Churches and Palaces in Italy during the fifteenth and sisteenth
centuries …
Londres, J.
Murray, Weale ; 1844
1
volume in-folio. Plein
maroquin rouge, filets et large dentelle dorés encadrant les plats, dos orné
avec fers « à l’oiseau », dentelle intérieure dorée, tranches dorées
(reliure Clarke et Bedford).
Première
édition,
rare, de ce remarquable ouvrage très recherché.
Superbe exemplaire, somptueusement relié
comportant un titre-frontispice, 45
planches dont 36 très finement coloriées, souvent avec rehauts d’or, et 9
planches en noir.
Cet ouvrage est tel qu’il a été relié,
c’est-à-dire sans le texte mais avec dédicace, préface et liste des planches ;
étant colorié à l’époque, il ne comporte pas, comme les exemplaires dans ce
cas, la planche d’explication pour le coloriage.
GUIMET Emile
L’Espagne. Lettres familières avec
des post-scriptum en vers par Henri de Riberolles.
Paris, L. Cajani et Cie Editeurs, 1864
1 volume in-folio. Demi-reliure noire à coins.
L’illustration se compose de 50 planches dessinées principalement
par G.P. de Villa-Amil et lithographiées par divers artistes dont Bayot, Ph.
Benoist, Bachelier, Bichebois, V. Adam, Asselineau, Eug. Cicéri, …
Portraitiste,
peintre d’architecture et d’histoire, Perez Villamil (1807-1854) est nommé
peintre de la cour d’Espagne en 1840. Considéré comme le « maître du
paysage romantique espagnol » (Bénézit), il a laissé une immense œuvre qui
compte environ 8000 peintures et 18000 aquarelles ou esquisses.
(Brunet
II-1057, Bénézit VIII-220)
Emile
Guimet (1836-1918) industriel et collectionneur d’objets d’art, à l’origine du
Musée national des Arts asiatiques Guimet à Paris.
HOSTE Paul
L’Art des Armées Navales ou Traité des
Evolutions Navales,
qui
contient des règles utiles aux Officiers Généraux & Particuliers d’une
Armée Navale ; avec des exemples tirez de ce qui s’est passé de plus
considérable sur la mer depuis cinquante ans.
Par le P. Paul
Hoste, de la Compagnie de Jésus, Professeur des Mathématiques dans le Séminaire
Royal de Toulon ; Avec Privilège du Roy
[Suivi
de] :
Théorie de
la Construction des Vaisseaux,
qui contient
plusieurs Traitez de Mathématique sur des matiéres nouvelles & curieuses
Lyon, chez
Anisson & Posuel, 1697,
avec Privilège du Roy
2
ouvrages reliés en 1 volume in-folio. Veau brun moucheté, dos à 6 nerfs orné,
pièce de titre marron, tranches rouges.
Ouvrage
enrichi de figures en taille-douce.
1
titre gravé, 5 pp. préface, 1 p. privilège du Roy, 172 pp., 4 pp. table pour la
théorie de la onstruction des vaisseaux, 11
planches.
Né en 1652, Paul Hoste est l’un des fondateurs
de l’Ecole française de tactique. Son influence fut grande tant en France qu’à
l’étranger. Ses 3 grands centres d’intérêt sont les mathématiques, la
construction navale et la tactique navale. C’est ainsi qu’en 1697, il se
consacre à une Théorie de la construction des vaisseaux. Son ouvrage L’art des
armées navales semble être le fruit de sa collaboration avec le Maréchal de
Tourville. Ce Traîté fut offert en dédicace à Louis XIV qui l’accepta et
procura ainsi à Hoste une pension.
« Fidèle au titre complet du livre, Hoste
propose un guide pour les officiers de la Marine. On peut même risquer
l’expression de « grammaire navale » pour ce manuel destiné aux
professionnels. D’une part, il décompose les évolutions et décrit les France
des escadres, d’autre part, il illustre par des planches ce qu’il vient
d’expliquer. Ces planches sont dans l’esprit du temps, décorées, ornées de
jeunes Eoles joufflus, de paysages côtiers tourmentés. Mais, ce qui compte,
c’est l’intention pédagogique : illustrer les évolutions étudiées. Cet
abord de la question a sans doute conduit les successeurs de Hoste à
appréhender sa pensée comme formelle, uniquement préoccupée de figures
géométriques. C’est en fait l’ancien régent des petites classes des collèges
qui transparaît derrière ce souci de précision et de description. Il tente de
démontrer l’intérêt de telle ou telle évolution, car pour bien choisir un ordre
de navigation, par exemple, il faut connaître les diverses possibilités
offertes, savoir de quelle façon les bâtiments doivent évoluer. Fidèle à son
esprit expérimental, Hoste n’en reste cependant pas à cet aspect livresque et
abstrait. Pour lui, la pratique est nécessité. Elle apporte en effet
l’intuition de la France à accomplir lors des diverses situations qui peuvent
se présenter. Hoste a toujours essayé d’unir travaux de cabinet et
expérimentation, grâce à son poste d’aumônier de Tourville, qui l’autorise à
embarquer sur les vaisseaux du Roi de France.
Chez les officiers le besoin d’un tel guide se
faisait sentir car rien n’avait encore été écrit sur cette matière, d’une
manière aussi claire et systématique » (Michel Depeyre – Le Père Paul
Hoste Fondateur de la pensée navale moderne).
LEMPEN Ulrich
Recueil de modèles de
calligraphie : [Cahier d’écriture artistique à l’usage des gens]
[Eger, 1591]
1 volume in-4 oblong (290 x
Magnifique manuscrit du
XVIème siècle, sur vélin : manuel de calligraphie à l'usage des jeunes gens, en
reliure de l'époque.
Manuscrit de calligraphie
complet composé de 25 feuillets sur vélin, dont la page de titre et 24 pages à
l’encre noire avec rehauts d’or.
On peut noter que les traducteurs du manuscrit ont confondu
le « L » et le « Z », donnant comme auteur Zempen et non
Lempen.
Le
manuscrit commence ainsi : « Ceci est un cahier d’écriture
artistique dans lequel tous les jeunes gens peuvent apprendre le principe de la
calligraphie. Composé consciencieusement par Ulrich Lempen, citoyen et
professeur de calcul à Eger [Cheb, Tchécoslovaquie] pour ses élèves, l’an
du Seigneur 1591 ».
Ce
riche et extraordinaire recueil témoigne de la perfection atteinte par l’art
des calligraphes du XVIème siècle.
Chaque page débute par une grande initiale très ornée et très travaillée,
accompagnée de splendides traits de plume entourant le texte. Ce dernier se
compose d’extraits de la Bible ou de l’Epître de Saint Paul, proposant ainsi
différents modèles d’écritures : caractères gothiques, lettres rondes,
initiales décorées, italiques, capitales, cursives, lettres de somme, de forme,
batardes, etc… le tout magnifiquement rehaussé d’or.
Le
manuscrit se présente également comme un alphabet :
toutes les lettres de l’alphabet y sont représentées, à l’exception bien
comprise du « J » et du « U » confondus à cette époque avec
le « I » et le « V ».
Somptueuse
calligraphie de la fin du XVIème siècle dans une très jolie reliure de l’époque.
LOBKOWITZ (Prince
Franz-Joseph-Maximilian), Hoch Herzoglich Franz-Joseph Ma con Lobkowitzische
Herrschaft
Unterberschkowitz. Repertorium
uber die Anno 1800 neù aùfgenommene end
verfertifgte Geometrische Special Carten.
Der Hochobrigkeitlichen Waldungen wie solche bei der
vorgenommenen Abschatzung und Regulirung befünden worden.
s.l. [Vienne – Vienna], 1800-1802
1 volume grand in-folio (52 x
Plein veau brun, dos à 6 nerfs soulignés de
double filets (gras et maigre), entre-nerfs ornés d’un fleuron doré, pièce de
titre et de tomaison (N°2) en maroquin jaune et bleu (épidermé), roulettes et
filets d’encadrement dorés sur les plats, signets de soie verte. Reliure de
l’époque (usures aux coins et aux coupes).
Relevés et plans parcellaires sur beau papier
vergé des bois, coupes et déboisements de parcelles situées près des villages
de Strezimer, « Poczapler », « Fezerer » -
« Herrschaft Unterberschkowitz », aujourd’hui en Tchéquie.
Accompagnés trois beaux plans parcellaires
dépliants joliment rehaussés à l’aquarelle. Belle page de titre manuscrite
placée dans un encadrement à l’encre et rehaussée aux armes des Lobkowitz.
Ce grand registre concerne des propriétés qui
ont appartenu au célèbre général-major autrichien, amateur d’art, mélomane et
mécène, le Prince Franz-Joseph-William von Lobkowitz, duc de Raudnitz
(Roundnice nad Labem 1772 – Wittingau 1816).
C’est à ce Prince, qui était son employeur et
qui résidait souvent dans son palais à Vienne, que Ludwig von Beethoven a
dédicacé sa symphonie Héroïque.
MERCATOR Gérard
Atlas sive Cosmographicae Meditationes
de Fabrica Mundi et Fabricati Figura.
Amsterdam, Cloppenburg, 1630
1 volume in-4 oblong (22 x
Un faux-titre, 1 titre-frontispice
allégorique, 179 cartes à pleine page
(158 + 22 cartes pour l’Appendix), texte en français.
Première
édition chez Cloppenburg de l’Atlas Minor de Mercator.
Toutes
les cartes de cet atlas ont été gravées de nouveau par Pieter van den Keere
dans un format supérieur aux précédents tirages de la concurrence, et il
présente pour la première fois un Appendix avec 22 cartes supplémentaires. En
outre, l’atlas présenté ici possède la page de faux-titre « L’Atlas de
Gérard Mercator, De nouveau reveu, toutes les cartes corrigéz, & en outre
augmenté d’un Appendix, par Josse Hondius » Koeman, C., Atlantes, Me 198),
précédant la page de titre-frontispice allégorique, que l’on ne retrouve que
dans quelques exemplaires.
Atlas bien complet de toutes ses cartes et
texte dans sa reliure originale.
Nombreuses pages brunies.
MERIAN
Topographia Galliae.
Dat is Eene Algemeene en bysondere …
T’Amsterdam,
1660-1661-1662-1663
Edition hollandaise ornée de 395 estampes gravées par Mérian en 305
planches la plupart à double page (17 dépliantes), 18 cartes et 4 frontispices.
La "Topographia Galliae" de Mérian
est consacrée aux villes de France, mais également aux bourgs, châteaux,
églises, paysages et autres …représentés abondamment dans ce célèbre ouvrage.
4 volumes in-4 (330x210 mm). Plein veau brun,
dos à 6 nerfs richement orné avec titre et tomaison, tranches mouchetées.
L’ouvrage est bien complet de ses 13 parties
ainsi réparties: France (généralités) et
Ile de France pour le tome 1, Picardie
et Champagne, Lyons - Berry - Bausse
et Normandie, Bretagne - Guyenne -
Languedoc - Provence et Dauphiné, respectivement pour les tomes 2, 3 et 4.
Tome 1 – 1 frontispice, 1 titre, (3) ff.,
(274) pp. (marquées 374 – erreur pagination à partir de la p.179 marquée 279),
(3) ff., 132 vues et plans, 3 cartes
Tome 2 – 1 frontispice, 1 titre, (1) f., 184
pp., (2) ff., 139 vues et plans, 3 cartes
Tome 3 – 1
frontispice, 1 titre, (1) f. (dérelié - table), 420 pp., (2) ff., 66 vues et
plans, 6 cartes
Tome 4 – 1 frontispice, 1 titre, (1) f., 473
pp. (2) ff., 58 vues et plans, 6 cartes
Ex-libris Ferrand.
MONTORGUEIL, TOULOUSE-LAUTREC, IBELS.
Le
Café Concert.
Lithographies de H.-G..Ibels et de
Henri de Toulouse-Lautrec. Texte de Georges Montorgueil.
Edité
par « l’Estampe originale », 17 rue de Rome, Paris, imprimé par
Ancourt, 1893
1 volume in folio.
Demi-reliure à coins usés, mors fendus, quelques rousseurs.
Ouvrage édité à 500
exemplaires, et composé de 22
lithographies sur vélin : 11 par Henri-Gabriel
Ibels (y compris la
couverture) et 11 par Henri de Toulouse-Lautrec.
Un texte de 13 pp. de
Georges Montorgueil accompagne les planches représentant divers artistes
du Café-Concert :
Jane Avril, Yvette Guilbert, Paula Brébion, Mary Hamilton, Edmée Lescot,
Aristide Bruant, etc.
OZANNE Nicolas
Nouvelles vues perspectives des ports
de France.
Dessinées pour
le Roi, par M. Ozanne, Ingénieur de la marine. Gravées par Y. Le Gouaz.
A Paris, chez le Gouaz,
Rue St Hyacinthe, N°4 ; s.d. (1791)
1 volume in-4 oblong. Demi-veau havane.
1 titre-frontispice et 79 planches (dont Carte
dressée pour la collection des ports de France et 18 planches de grand
format).
Ouvrage illustré de 78 planches gravées par Y.
Le Gouaz d’après les dessins de Nicolas Ozanne et représentant des vues de
ports.
Exemplaire à grandes
marges.
60
vues ont pour dimensions 230x140mm (environ).
18
vues ont pour dimensions 320x150mm (environ) :
n° 6 - La Ville et le Port de Dieppe. Vu du Coteau de
Bouteille
n° 15 - Le Port de
Rouen. Vu du Coteau de Canteleux
n° 19 - La Rade de Cherbourg. Vue de la Passe de
l’Est
n° 25 - La Rade et le Port Malo. Vu des hauteurs de la
Briantais
n° 33 - La Rade de Brest. Vue de Keroriou dans
l’Est du Port
n° 37 - La baye de L’Orient. Vu de la Citadelle de
Port-Libre
n° 46 - Le Port de Nantes. Vu de l’Hermitage
n° 57 - Le Port de Bordeaux. Vu de la rive droite
de la Garonne
n° 64 - La Rade et les environs du Port de
Marseille. Vu du Rivage
proche d’Arens
n° 66 - La Rade de Toulon. Vue de
n° 71 - Le Fort St Pierre dans l’Isle de la
Martinique. Vu du Mouillage
n° 72 - Le Fort Royal dans l’Isle de la Martinique. Vu du Mouillage
n° 73 - Le Cul-de-Sac dans l’Isle de la Martinique. Vu du Mouillage
n° 74 - Le Port St George, dans l’Isle de la Grenade. Vu du côté de l’Est
n° 75 - La Ville de la Basse Terre dans l’Isle de la
Guadeloupe. Vue du Mouillage /
n° 76 - Le Cap François dans l’Isle de St Domingue. Vue du Mouillage
n° 77 - Le Mole St Nicolas dans l’Isle de St
Domingue. Vue du Mouillage
n° 78 - Le Port au Prince dans l’Isle de St
Domingue. Vue du Mouillage
Provenance "Bibliothèque de Mr le Baron
de Nervo" (ex-libris).
P |
ETIT
PAROISSIEN ROMAIN
Paris, L. Curmer, Imprimerie de Jouaust
et fils rue Saint-Honoré ;
ca 1850
1 volume in-16. Plein maroquin bleu recouvert
de plaques d’or finement ciselées, chiffre au centre du 1er plat et
croix ciselée au centre du 2ème, fermoir, tranches dorées, roulette
intérieure, contreplats et gardes de moire bleus.
248 pages encadrées d’un filet rouge, 4
gravures sur bois d’après Raphaël et Schraudolph, et 3 chromolithographies.
PIRANESI
Carceri d’invenzione.
Roma, G. Battista Piranesi.
Tirage romain vers 1790.
1 titre gravé et 15 estampes en feuilles
numérotés I-XVI.
Filigrane PM.
Très
belles épreuves.
POITEAU
Pomologie française, ou Recueil des
plus beaux fruits cultivés en France.
Paris, Langlois et Leclercq ; 1838-1848
Célèbre
et monumental ouvrage résumant l’essentiel du savoir sur les fruits cultivés en
France.
La pomologie n’est pas seulement l’étude des pommes comme on le croit
parfois ; elle se consacre à l’étude, l’identification et l’inventaire de
tous les fruits comestibles.
On a ici 4 volumes (sur 5) consacrés à tous
les fruits des arbres : pommes, poires, pêches, prunes, citrons, …
Les volumes comptent au total 279 planches remarquablement lithographiées en couleurs par le lithographe
spécialisé Bouquet, relevées d’aquarelle
à la main et gommées.
Les planches sont composées d’une grande
représentation du fruit sur la branche, avec à gauche une représentation de la
fleur de l’arbre et à droite une représentation du fruit ouvert.
Chaque chapitre commence par des généralités
sur la famille de fruits, puis chaque planche, protégée par une serpente, est
accompagnée d’une notice explicative indiquant la spécialité du fruit, ses
qualités gustatives, sa date de maturité, …
4 volumes in-folio.
Demi-chagrin vert, dos à nerfs ornés de filets
et roulettes dorées.
66 planches pour les
abricots, citrons et prunes, 107
planches pour les poires, 48
planches pour les pêches, et 58
planches pour les pommes.
De très modeste extraction, Pierre-Antoine
Poiteau (1766-1854) aussi surnommé Antoine ou Alexandre Poiteau, commença comme
garçon jardinier au Muséum d’histoire naturelle. Sa curiosité et ses qualités
intellectuelles (il étudia le système de Linné) le firent vite remarquer par
Daubenton qui l’envoya fonder une école rurale en Dordogne sous la Révolution.
Il se rendit ensuite à Haïti et entreprit le nouveau jardin botanique du Cap.
Il revint en France en 1803 chargé de milliers de graines exotiques qu’il avait
nommées et préparées. Il fut nommé directeur des pépinières royales de
Versailles en 1815, devint jardinier en chef du château de Fontainebleau en
1821 puis du muséum d’histoire naturelle.
L’important travail de
la Pomologie française avait d’abord été ébauché en 1835 sous le nom de Duhamel
du Monceau et le titre Traité des arbres fruitiers. Les botanistes Poiteau et
Turpin avaient repris et augmenté des textes parfois inédits du savant du
XVIIIe siècle en les accompagnant de planches. Après la mort de Turpin, Poiteau
compléta, améliora et republia sous son nom seul le travail terminé initial en
250 livraisons parues sur 10 ans, ce qui explique la difficulté de rencontrer
des exemplaires complets en reliure d’époque.
« Ce
savant a beaucoup fait pour l’amélioration des fruits de table » (Pierre
Larousse)
Le lithographe Bouquet, dont le nom prédestiné
apparaît sur tous les grands livres de botanique de la période romantique, fut
sollicité pour ce travail de longue haleine et de précision. Il a su rendre la
densité et le velouté de certains fruits (en particulier les pêches) avec un
magistral talent.
Nissen, BBI, 1554 ; Michaud, Biogr.
Universelle, XXXIII, 602 ; Brunet, IV, 775.
SANSON d’ABBEVILLE Nicolas
Recueil de cartes.
(sd)
1
volume in-folio. Cartonnage d’époque.
Recueil de 93 cartes aux limites coloriées
dressées entre 1636 et 1652.
52 sont de Nicolas Sanson d’Abbeville, 3 de Du
Val, 16 de Tavernier, 1 de Van Lochom, 11 de Ph. De la Rue. 10 sont anonymes.
1
table manuscrite des cartes.
SCHEDEL (Hartmann). [CHRONIQUE DE NUREMBERG].
Registrum
buius ope//ris libri cro//nicarum cum figuris et imagi//bus ab initio mundi. Nuremberg, Antoine Koberger pour Sebald
Schreyer et Sebastien Kamermaister ; 20 juillet 1493.
1 volume in-folio.
Peau de truie sur ais, plats entièrement ornés
d’un décor de filets et roulettes dentelées estampés à froid, écoinçons,
fermoirs et pièce centrale en bronze, lacs, dos à nerfs (reliure duXVIe siècle).
ÉDITION
ORIGINALE
(en latin) de l’INCUNABLE LE PLUS
ABONDAMMENT ILLUSTRÉ, célèbre sous le nom de "Chronique de
Nuremberg".
20 ff. n. ch. (titre et table), 299 ff. ch. (I
à CCXCIX, dont 3 bl.) et 1 f n. ch.
Cet ouvrage comprend 1 800 figures composées à l’aide de 645 bois différents, réparties
sur la plupart des folios, certaines très grandes, à motifs divers, dont de
nombreuses scènes bibliques, ainsi que 119
représentations de villes ou de groupes de monuments, dont 29 sur double
page, plusieurs tableaux généalogiques figurés avec armoiries, une double
planche armoriée (ff. 183 vo-184 r°) et une carte de l’Europe sur double page (in fine), le tout dû aux Nurembergeois Wolgemut et Pleydenwurff.
Exemplaire dans lequel ont été insérés cinq
ff. n. ch. "De regno polonie"»
(entre les ff. 266 et 267).
BON EXEMPLAIRE DE
CETTE CHRONIQUE DE NUREMBERG CONSERVÉ DANS UNE RELIURE DU XVIe SIÈCLE.
Dos
refait; pièces métalliques anciennes remplacées ou ajoutées postérieurement.
BMC II, 437 Fairfax Murray, German, 394 ; Goff,
S-307 ; Hain, 14508 ; Harrisse, 13 ; Polain, 3469 ;
Proctor, 2084 ; Sabin, 77523 ; Schreiber, 5203 ; Updike, Printing
Types, I 65.
SENAULT Louis
Heures nouvelles dédiées à Madame la
Dauphine.
Paris, chez l’Autheur rue debussy à la
croix blanche au fauxbourg St Germain ;
Ouvrage
entièrement écrit et gravé par Louis Senault.
1 volume in-8 (2) ff. bl., 1 p. t.,
Maroquin
vert, dos à 5 nerfs richement orné, pièce de titre de maroquin rouge, très
large dentelle dorée sur les plats, dentelle intérieure, tranches dorées,
gardes de moire rose.
Guirlandes,
vignettes, et lettrines en coloris d’époque rehaussés d’or ornent ce livre
d’heures dont chaque page est encadrée d’un triple filet.
Exceptionnel
exemplaire en coloris d’époque.
Prières
du matin (1-2)
La
Prière du Seigneur (3-9)
Les
Litanies du Sainct Nom de Jesus (10-16)
Les
Prières du soir (17)
Prières du soir (18-20)
Les Litanies de la Vierge (21-25)
L’Evangile de St Jean (26-28)
Les dix Commandemens de Dieu (29-30)
Les Commandemens de l’Eglise (31-32)
Prières tirées de la
Sainte Ecriture pour dire devant et après la Confession (33)
Prières devant la Confession (34-38)
Prières après la Confession (39-42)
Prières
pour dire avant et après la Sainte Communion (43)
Avant la Communion (44-49)
Dans le temps qu’on va Communier
(50-52)
Après la Communion (53-58)
Les
Litanies du Très Saint Sacrement (59-66)
Prière
pour le Roy (67-69)
Elevations
durant la Ste Messe (70)
Explication des ornements du prestre
à l’Autel (71-73)
Explication des principales
cérémonies de la Grande Messe (74-77)
Elevations durant la Sainte Messe
(78-95)
Petit Office de la
Très S. Vierge composé de Passages de l’Ecriture sainte, des Hymnes et des
oraisons de l’Eglise. A matines (96)
A matines (97-111)
A laudes (112-119)
A prime (120-123)
A tierce (124-128)
A sexte (128-131)
A none (132-135)
A vespres (136-143)
A complies (144-149)
Les
sept pseaumes penitentiaux (150)
Les sept pseaumes penitentiaux
(151-161)
David (162-175)
A
tienne (176)
Les
Litanies (177-180)
Les
Vespres du dimanche (181-195)
Chapitre
Benedictus Deus et Pater Domini nostri […] (196)
Hymne
(197-198)
Cantique
de la V. Marie (199-200)
A
complie (201-211)
Hymne
(212-213)
Cantique
de S.Simeon (214-216)
Hymnes
pour les principal(e)s Festes de l’année (217)
Pour l’Advent (218-220)
Pour Noel (221-223)
Pour le jour d’un Martir ([223]-224)
Hymne pour les Innocens (225-226)
Pour le jour des Roys (227-228)
Pour le Caresme (229-230)
Hymne pour le jour de la Passion (231-233)
Prose pour le temps de Pasques
(234-235)
Himne pour l’Ascension (236-237)
Pour Pentecoste (238-240)
Hymne pour la Trinité (241-242)
Hymne pour la Feste-Dieu (243-245)
Pour la Nativité de St Iean-Baptiste (246-247)
Pour la Toussaints (248-250)
Hymne des Apostres (251-252)
Hymne des Martyrs (253-255)
Hymne pour les Confesseurs (256-258)
Pour le commun des Vierges (259-260).
TURGOT Michel Etienne
Plan de
Paris,
Commencé
l'Année 1734, Dessiné et Gravé, sous les Ordres de Messire Michel Etienne
Turgot Marquis de Sousmons Seigneur de St Germain sur Eaulne, Vatiervillle et
autres Lieux, Conseiller d'Etat, Prévôt des March[an]ds, Henry Millon, Ecuier,
Con[seill]er du Roi, Quartinier, Philippes le Fort, Ec[uy]er, Jean Claude
Fauconnet de Vildé, Ec[uy]er, Con[seill]er du Roi, et de la Ville, Avocat en la
Cour Expéditionnaire de Cour de Rome; Claude Augustin Josset, Ec[uy]er,
Con[seill]er du Roi, Avocat en la Cour Expédit[ionnai]re de Cour de Rome:
Echevins de la Ville de Paris; Antoine Moriau, Ec[uy]er, Procureur et Avocat du
Roi et de la Ville; Jean Baptiste Julien Taitbout, Chevalier de l'Ordre du Roi,
Greffier en Chef, Jacques Boucot, Chevalier de l'Ordre du Roi, Receveur. Achevé
de Graver en 1739.
Levé
et Dessiné par Louis Bretez. Gravé par Claude Lucas. Et Ecrit par Aubin.
(Paris), 1739
Maroquin rouge aux armes de la ville de Paris,
dos à 9 nerfs richement orné, large encadrement de dentelle et de filets dorés
sur les plats avec fleurons aux angles, dentelle dorée intérieure et sur les
coupes.
1 volume in-folio.
Plan de Bretez, dit Plan de Turgot, gravé en 20
feuilles sur cuivre par Claude Lucas graveur de l’Académie Royale des Sciences.
Une 21ème planche a été jointe à l’édition en volume, correspondant
à une réduction de ces 20 feuilles en 1 planche unique afin de servir de plan
de repérage.
Titre gravé en bas des planches 18 et 19 dans
un cartouche orné et surmonté d’une allégorie de la Ville de Paris. Encadrement
du plan avec une fleur de lys aux 4 angles.
« Il
n’avait pas encore paru de plan qui représentât Paris même au naturel, et qui
transporté en quelqu’endroit de la terre que ce soit, pût y faire voir et
l’étendue et les principales beautez de cette ville ». (Journal des Savants, 1740, p.
254)
Il ne s’agit pas d’un plan scientifique, mais
d’une représentation « théâtrale » de la ville de Paris afin d’en
promouvoir son image :
« On s’est proposé en faisant graver ce Plan de
la Ville de Paris, de faire voir d’un seul coup d’œil, tous les Edifices, et
toutes les Rues qu’elle renferme, ce qui ne pouvoit s’executer qu’en prenant
quelques licences, que les Regles austeres de la Géométrie, et de la
Perspective condamnent ; mais sans ces licences, on auroit perdu une
partie des Objets les plus interessants, qui se seroient trouvés cachés par
d’autres, où entierement défigurés. Quelques-uns des Faubourgs n’ont pû entrer
qu’en partie dans ce Plan, qui seroit devenu trop étendu si on les y avoit fait
voir en entier. Quoi qu’on ait cherché a donner par cet Ouvrage une juste idée
de cette Ville, on ne se flate pas dy être parvenu n’estant pas possible de
rendre parfaitement à la fois, et l’Immensité de cette capitale, et la
Magnificence de toutes les parties qui la Composent ».
V |
OYAGE
PITTORESQUE au LAC des WALDSTETTES ou des IV CANTONS
Zurich, chez Orell, Fussli et Compagnie ; 1820
1 volume in-folio de 11 pp.et 10 aquatintes. Demi-maroquin rouge à
grains, dos lisse, titre doré sur le 1er plat (coiffe supérieure
déchirée, coins émoussés).
Dessinées d’après nature par J. Wetzel et
gravées par F. Hegi, chaque planche est accompagnée d’une description.
Table des vues :
Vue de Lucerne – Vue prise du Meggenhorn - Vue
prise de Winkel – Vue d’Alpnach – Vue de Stanzdtad - Vue prise de Beckenried
vers Schwytz – Vue de Gersau – Vue de Brunnen vers le Canton d’Uri – Vue de
Brunnen vers le Canton d’Unterwalden – Vue de Flueden.
WINTER Georg Simon
Tractatio nova et auctior de re
equaria, compleetens partes tres […]
Nürnberg, Wolfgang Endters, 1703
[Suivi
de] :
Bellerophon, sive Eques pèritus […]
Norimbergae, Wolfgand Endters, 1678
[Suivi
de] :
Hippiater expertus, seu Medicina
Equorum absolutissima […]
Norimbergae, Wolfgand Endters, 1678
Peau de truie estampée à froid, dos à neerfs,
attaches avec fermoirs en cuivre, tranches bleues. Reliure de l’époque.
1
volume in-folio
Mennessier de la Lance II, 649, 650 et 651.
Rarissime
réunion des 3 seuls ouvrages de Georg Simon Winter, hippiatre et ecuyer allemand
du XVIIe siècle, qui dirigea plusieurs haras et en particulier ceux du Duc I.
berhard de Wurtenberg.
La
réunion de ces ouvrages, souvent incomplets ou en mauvais état, la plupart des
exemplaires étant roussis, on les trouve ici dans un état exceptionnel pour ne pas dire unique ; à l’état de
neuf, dans sa première reliure en peau de truie estampée, vierge de toute
restauration.