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A

 

UDEBERT Jean-Baptiste                          

 

Histoire naturelle des singes et des makis.

Paris, Desray ; (1800)

 

Un des ouvrages les plus importants sur les singes dont les planches ont été imprimées selon un procédé inventé par Audebert.

 

On dénombre seulement 25 exemplaires signés par l’auteur et illustrés des planches rehaussées à la

main. Le nôtre est le numéro un.

 

In-folio, demi-veau havane, dos lisse orné (reliure de l’époque).

 

Edition originale illustrée de 2 planches de figures anatomiques et de 61 planches imprimées couleurs et rehaussées à la main par Audebert.

 

Magnifique exemplaire dans une reliure décorative de l’époque. Habiles restaurations.

 

                                                                                                         

 

BLAEU Joan MARTINI Martino             

Novus Atlas sinensis.                                                                                  

Amsterdam, 1656                                                                            

 

Bel exemplaire du premier atlas de la Chine. Bien complet de ses 17 planches gravées sur cuivres en coloris ancien, ornées de très jolis cartouches historiés en coloris ancien.

 

Paru tout d’abord en 1655, il fait partie ici du Novus Atlas de Blaeu et forme le tome 6.

On doit ce précieux atlas au Père Martino Martini, jésuite italien mort à Hangzhou en 1661.

Très précis, il décrit avec exactitude les côtes de la Chine.

Ces cartes entièrement coloriées à la main, firent autorité jusqu’à la publication de l’atlas de D’Anville en 1737.

 

17 cartes en coloris d’époque rehaussé d’or.

 

Edition en langue allemande.

 

Plein vélin ivoire à recouvrement, dos lisse orné, plats avec encadrements dorés, motif central, toutes tranches dorées.

Reliure de l’époque.

 

1 volume in- folio (540 x 360 mm)

 

Titre historié, colorié, 3 ff., 177 pp., 19 pp n.ch., XIII pp., 40 pp.,

1 carte générale de la Chine, 15 planches des provinces chinoises

et 1 carte du Japon.

 

Bel exemplaire complet. (non répertorié à Koeman)

BOTTA Paul Emile                            

Monument de Ninive, découvert et décrit par M. P. E. Botta. Mesuré et dessiné par M. E. Flandin.

Ouvrage publié par ordre du gouvernement sous les auspices de M. le Ministre de l’Intérieur et sous la direction d’une commission de l’Institut.

Paris, Imprimerie nationale, et chez Gide et J. Baudry ; 1849-1850

 

Fils d’historien, Paul-Emile Botta (1802-1870) eut tôt le goût des civilisations anciennes.

A l’initiative du savant Jules Mohl dont le secret espoir était de découvrir les ruines de Ninive et Babylone, il fut nommé Consul de France à Mossoul par Louis-Philippe en 1842 et fut ainsi le premier à entreprendre des fouilles archéologiques dans la vallée du Tigre et de l’Euphrate. A l’origine de la découverte d’un  immense palais à Khorsabad et persuadé d’avoir découvert Ninive, on lui adjoint le dessinateur Eugène Flandin dont les nombreux croquis fourniront de précieuses informations.

Le monde découvrait ainsi l’existence de  l’art assyrien  grâce à ces importantes découvertes (bas-reliefs, inscriptions cunéiformes, …), dont une grande partie est aujourd’hui conservée au Louvre.

Mais ce n’était cependant pas Ninive, et bien que ses découvertes fussent majeures, il se remit en quête. La révolution de 1848 stoppa tout.

Les archéologues anglais reprirent les fouilles abandonnées par la France et découvrirent ainsi le véritable emplacement de Ninive.

Les découvertes de Paul-Emile Botta ont eu  une immense influence sur la connaissance des anciennes civilisations orientales.

 

Cet ouvrage est la description et la reproduction des monuments découverts à Khorsabad.

4 volumes in-folio de planches et 1 volume in-folio de texte ; demi-chagrin vert à coins.

 

Tome 1 -  Architecture et sculpture.

Table des planches des tomes 1 et 2.

86 planches numérotées 1-83 (dont 5 à double page et 3 planches bis).          

Les planches 12, 14, 43 et 76 sont légèrement coloriées.

La planche 23 est déreliée et légèrement plus courte.

 

Tome 2 – Architecture et sculpture.

85 planches numérotées 84-165 (dont 2 à double page et 3 planches bis).

Légers coloris aux planches 155 et 156.

                                                                                                         

Tome 3 - Inscriptions.

Table des planches des tomes 3 et 4.

87 planches numérotées 1-68 (dont 4 planches à double page

et 19 planches  bis, ter, quater).

 

Tome 4 – Inscriptions.

116 planches numérotées 69-183 (dont 13 à double page et 1 planche bis).

                                                                                                                     

Tome 5 - Texte

1f.bl, (2) ff., xi pp., 360 pp., (1) p., 1 f.bl.

 

Soit un total de 374 planches.

 

Les planches des tome 1 et 2 on été dessinées par Eugène Flandin et gravées par divers artistes dont Ch. Oury, E. Ollivier, Varin, Guillaumot, Sellier, Pfnor, Delsol, Peronard, Leclere, Calamatta, Regnaud, Simonnet, Oudet, J. Franck, J. Bein, Lelli, …

Les planches des tome 3 et 4 ont été "copiées par" P. E. Botta et gravées par Sc. Botta et Lallemant.

LAYARD Austen Henry                                       

A second series of the monuments of Nineveh ;

Including bas-reliefs from the Palace of Sennacherib and bronzes from the ruins of Nimroud.

From drawings made on the spot, during a second expedition to Assyria,

by Austen Henry Layard, author of "Nineveh and its Remains", "Discoveries at Nineveh and Babylon"

London, John Murray, Albemarle Street ; 1853

 

1 volume in-folio ; demi-maroquin rouge à coins, premier plat orné.

 

viii pp. (titre-dédicace-introduction-table), 7 pp. description des planches et 71 planches.

 

La planche 1 ("The Palaces of Nimroud restored") est entièrement rehaussée à l’aquarelle, la planche 51 partiellement.

Les planches 53, 54 et 55 sont imprimées en couleurs.           

Ouvrage dérelié.

DSC02753   

 

 

 

BRUYN C. de                           

Reizen over Moskovie, door Persie en Indië.

A’dam, R. & G. Wetstein, Oosterwyk, H. van de Gaete, 1714

 

Demi-veau, dos à 5 nerfs orné. Reliure moderne.

 

1 volume in-folio composé d’1 frontispice, 1 portrait de l’auteur, 1 carte à double page, 1 carte dépliante, 260 estampes sur 109 feuilles (13 dépliantes et 54 à double page) et 36 estampes dans le texte, 4 ff. n.ch., 472 pp., 10 pp. n.ch. ( Register) et 2 pp. n.ch. (Bericht voor den Boekbinder).

 

La riche illustration de cet ouvrage représente principalement des paysages (Mont Goro Soponofski, …), des villes (Nerzinskoi ville capitale de Daurie, …), des peuples (esclave balienne,  …), des personnalités (le Roy Hossen,…), l’histoire naturelle (kandeke fruit inconnu, …), des animaux (filander, …), des ruines (reste d’une ancienne forteresse, …), des scènes (audience de l’Autheur auprès le Roy, …), des antiquités (ruines de Persepolis, …)…

Les 2 panoramas dépliants d’Ispahan et Moscou mesurent près de 2 mètres.

 

CAILLIAUD Frédéric                

        

 

Voyage à MEROE, au Fleuve Blanc, au-delà de Fâzoql dans le midi du royaume de Sennâr, à Syouah et dans cinq autres oasis; fait dans les années 1819, 1820, 1821 et 1822.

Paris, Imprimerie Royale, 1826-27.

 

Première édition de ce livre remarquable consacré aux antiquités égyptiennes de la Haute-Égypte.

 

L'auteur fut nommé minéralogiste officiel de Mehemet Ali en 1816 et à ce titre, retrouve les anciennes mines d'émeraudes des Pharaons à Zabarah près de la Mer rouge.

Il participa à deux expéditions égyptiennes : la première de 1815 à 1818 et la seconde de 1819 à 1822.
En 1822, il remonta la vallée du Nil jusqu'à la sixième cataracte avec Ismaïl Pacha, fils de Mehemet Ali et l'aspirant de marine Pierre-Constant Letorzec. Plus tard il réussit à pénétrer en Éthiopie, jusqu'alors très fermée aux Européens et découvrit les ruines de Méroé, ancienne capitale du pays, et ses pyramides.
Il ramena une collection de près de 1000 pièces de ses voyages égyptiens. Il fut fait chevalier de la Légion d'Honneur en 1824 par Charles X.

De retour en France, il se tourne vers l'histoire naturelle et en particulier sur les mollusques (le taret) qui perforent les coques en bois des navires.

 

Demi-veau cerise de l'époque, dos à nerfs richement orné.

4 volumes in-8 de 2 ff.n.ch. XV 429 pp. - 2 ff.n.ch. 442 pp. - 2 ff.n.ch. 431pp. - 2 ff.n.ch. 416 pp. et 1 atlas in-folio de 16 ff.n.ch. 75 planches et 10 ff.n.ch. 75 planches 


Ouvrage orné de 15 planches en couleurs dans le texte et de 150 planches dans l'atlas, représentant monuments, paysages, faune, flore et cartes géographiques

(Gay, 2572 - Blackmer, 270 - Nissen, ZBI, 788 - Numa Broc : Afrique, 63 - Chadenat, 2066).

 

Bon exemplaire.                     

 

DESCRIPTION DE L’EGYPTE

 

ou Recueil des observations et des recherches qui ont été faites en Egypte pendant l’expédition de l’armée française.

Paris, Imprimerie Impériale, Imprimerie Royale, 1809-1828

 

EDITION ORIGINALE ET PREMIER TIRAGE de ce monument de l’histoire du livre.

 

La Description de l’Egypte est le résultat de la collaboration des savants, artistes et techniciens qui suivirent Bonaparte en Egypte. C’est l’ouvrage le plus monumental jamais consacré à un peuple. Monge et Denou en furent les maîtres d’œuvre.

 

C’est Bonaparte qui avait prévu la publication, mais on peut en attribuer la paternité à Kléber qui, le 19 novembre 1799, créa la Commission des Arts et des Sciences, comprenant 165 savants chargés de recueillir tous les renseignements propres à faire connaître l’Egypte ancienne et moderne.

Le projet fut ensuite étendu à tous les renseignements recueillis lors de l’expédition.

Certains naturalistes et dessinateurs célèbres apportèrent également leur contribution comme Jacques Barraband, Pierre-Joseph Redouté, Geoffroy Saint-Hilaire ou encore Jules-César Savigny.

En 1802, un arrêté des Consuls décida que la publication de la Description de l’Egypte serait faite aux frais du Trésor et que les collaborateurs de l’ouvrage recevraient un traitement régulier.

En 1803, Napoléon revoyait la préface historique de Fourier.

Pour des raisons politiques et financières, la publication dut être interrompue cinq fois et l’ouvrage resta dépourvu de tables.

C’est au Roi Charles X que Jonard, secrétaire général de la rédaction, présenta les dernières planches.

Une seconde édition, dite édition Panckoucke, de plus petit format, fut publiée entre 1821 et 1829.

 

La quantité et la précision des informations fournies surpassaient tous les travaux qui avaient pu être publiés avant l’expédition (récits et dessins de voyageurs, ouvrages). Les monuments étaient relevés et décrits avec un souci de précision remarquable. Même les inscriptions dont on n’avait pas encore percé le mystère furent reproduites avec une grande fidélité.

 

La Description de l’Egypte constitue encore de nos jours une source documentaire de premier ordre.

Nombre d’édifices représentés sur ces planches furent entièrement détruits par la suite.

Demi-veau fauve, dos lisses, pièces de titre et de tomaison orange, plats de papier marbré (reliure moderne, plats de l’époque).

                                                                                             

9 volumes de texte grand in-4, 1 volume de texte grand in-folio, 10 volumes de planches grand in-folio et 3 volumes de planches in-plano.

 

Texte :

Antiquités. Mémoires – 2 volumes illustrés de 10 tableaux, un portrait de Berthollet, 21 planches et 3 cartes gravées.

Antiquités. Description – 2 volumes illustrés d’un portrait de Monge.

Histoire Naturelle – 2 volumes illustrés d’une planche gravée et d’un portrait de Lancret.

Etat Moderne – 2 tomes en 3 volumes illustrés d’un portrait de Conté et de 5 planches gravées.

Atlas :

Antiquités – 5 volumes illustrés de 426 planches dont 28 finement coloriées.

Etat Moderne – 2 volumes illustrés de 170 planches.

Histoire Naturelle – 2 tomes en 3 volumes illustrés de 243 planches dont 12 finement coloriées.

Atlas géographique – 1 volume illustré d’un titre gravé, d’une carte d’assemblage, d’un tableau des signes et de 50 planches.                                               

Bel exemplaire parfaitement conservé. Légères rousseurs à certains volumes de texte, sans gravité.                                                                       

Atabey, 343 ; Blackmer, 476 ; Brunet, II, 616.

 

 

 

 

 

DIDEROT et D’ALEMBERT

 

Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des Sciences, des Arts et des Métiers, par une société de gens de lettres.

Paris & Neuchatel, 1751-1780

 

En 1747, Diderot et d’Alembert sont chargés par les libraires associés Le Breton, Durand, David et Briasson, de l’édition d’un Dictionnaire universel des arts et sciences traduit de la Cyclopaedia de l’anglais Chambers.

L’ouvrage, qui doit comporter 10 volumes, est édité par souscription, et les 2 premiers volumes paraissent en 1751-1752.

Suivront 5 autres de 1753 à 1757 non sans connaître cependant de nombreux problèmes. En effet, soupçonné par le parti dévot français de vouloir ébranler le gouvernement et la religion, la publication de ’Encyclopédie est frappée d’interdiction, temporaire en 1752, puis définitive en 1759 avec révocation du privilège royal.

Diderot propose donc le remboursement des souscripteurs par des volumes de planches.

Un nouveau privilège est alors accordé pour un Recueil de mille planches en taille-douce sur les sciences, les arts mécaniques... 11 volumes paraîtront entre 1762 et 1772.

L’élaboration de l’Encyclopédie continue cependant dans l’ombre sous la direction du libraire Le Breton qui corrige et censure les articles à l’insu de Diderot, et sous la protection de Malesherbes, alors directeur de la Librairie.

En 1765 paraissent ainsi les dix derniers volumes de texte imprimés secrètement, sans privilège et sous (fausse) adresse de Neuchâtel.

A son achèvement, l’ouvrage comporte donc 28 volumes (17 de texte et 11 de planches) et aura demandé plus de 25 ans de travail.

En 1768, Panckoucke, libraire de l’Imprimerie royale et de l’Académie des sciences, veut rééditer l’Encyclopédie et rachète donc les droits et les cuivres aux libraires associés.

Paraîtront en 1776 et 1777, 5 volumes de Supplément, dont un de planches, publiés à Paris et Amsterdam, et auxquels Diderot et la plupart de ses collaborateurs n’ont pas participé.

En 1780, une Table alphabétique paraît en deux volumes.

 

« Entreprise éditoriale, philosophique et scientifique », l’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, nécessita la collaboration de plus de 150 personnes, écrivains et savants, dessinateurs et graveurs.

 

Parmi les grands esprits de l’époque : Daubenton (histoire naturelle), Montesquieu (littérature), Rousseau (musique), Turgot (économie), … et bien entendu Diderot (histoire de la philosophie) et d’Alembert (mathématiques).

 

L’objectif d’une telle entreprise était de rassembler, vulgariser et synthétiser les connaissances de l’époque, et ainsi favoriser la diffusion de la philosophie des Lumières.

 

Au total, plus de 18 000 pages de texte, plus de 70 000 articles et plus de 3 000 illustrations.

 

35 volumes in folio. Demi-maroquin rouge, dos à faux nerfs, titre et tomaison dorés, roulette dorée sur les plats, tranches jaunes (Reliure de l’époque).

 

Texte : 17 volumes. Paris, chez Briasson, David, Le Breton, Durand, 1751-1757 (volumes 1-7)

et Neufchastel chez Samuel Faulche, 1765 (volumes 8-17).

Planches : 11 volumes. Recueil de Planches sur les Sciences, les Arts Libéraux, et les Arts Méchaniques, avec leur Explication. 2885 Planches Paris, Chez Briasson David, Le Breton, Durand, 1762-1772.

Suppléments : 5 volumes (dont un volume de planches). Paris, chez Panckoucke, et Amsterdam, chez M. M. Rey, 1776-1777

Tables : 2 volumes. Paris, Chez Panckoucke. & Amsterdam, Chez Marc-Michel Rey, 1780

 

 

Edition originale.

Ensemble de 35 volumes complet de toutes ses planches (3129) et du frontispice.                 

 

Très bel exemplaire.             

 

 

 

 

 

 

 

 

ESTIENNE, Henri

Thesaurus graecae linguae, ab Henrico Stephano constructus.

Paris,  Henri Estienne ;  1572.

 

5 tomes et un index en 4 volumes in-folio.

 

Pleine peau de truie sur ais d'époque, plats ornés à froid, grandes armes centrales en parties peintes sur les plats, dos à nerfs avec tomaison au dos, tranches gaufrées avec le titre de l'ouvrage, le nom du possesseur et la date d'édition en lettres dorées : "Iulus Dei Graeps Wirceburg Franciae orientalis Dux 1573", traces des anciens fermoirs. Reliure attribuable à Caspar Meuser.

 

                                                                      

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

20 pp, XX pp, XXIIII col., 1946 col., [1]f ; [1], XII col., [1]f entre les colonnes 1592 et 1594, 1700 col. ; 1793 col, [1]f ; [1]f, 834 ; [1]f, 1746 col, [1]f, 212 col, [2]ff.

 

Edition originale du Magnum Opus d’Henri Estienne.

Ce dictionnaire grec, trésor d'érudition et de critique exigea douze ans de dur labeur à l'auteur. Il ruina celui-ci, imprimeur de son propre texte mais reçut les éloges d'un grand nombre de savants. On ajoute parfois un Glossaria duo, e situ vetustatis eruta. 1573.
Lettrines et bandeaux gravés.

Ecriture manuscrite ancienne sur le contreplat et sur la page de titre du tome 1.

 

Rare ouvrage aux armes peintes.

 

Exemplaire de Julius Echter von Mespelbrunn, (1545 - 1617), prince-évêque de Würzburg, élu en 1573 et duc de Francs. Il fut un important représentant de la contre-réforme en raison de l'expulsion de protestants et de la fondation de l'Université de Würzburg, en l'an 1582. Il possédait d'autres reliures exécutées par le plus grand relieur de l'époque, Jacob Krause et de son élève Caspar Meuser. Des collections Georges Seure et Gillot.

 

Caspar Meuser (1550-1593), apprenti et successeur de Krause, considéré comme le meilleur relieur allemand de la Rennaissance. Il travaille principalement sur vélin qu'il décore d'une riche ornementation, influencée par un style plus orientaliste ou italien.

           

 

 

FABER DU FAUR C. G. de                                            

Feuilles extraites de mon Portefeuille, esquissées sur les lieux dans le courant de la Campagne de 1812. En Russie.

Accompagnées de notes explicatives.

Blaetter aus meinem Portefeuille, im Laufe des Feldzugs 1812. In Russland an Ort und Stelle gezeichnet von C.W. v. Faber du Faur, und mit erläunternde Andeutungen begleitet.

Stuttgart, C. F. Autenrieth, 1843

 

Issu d’une famille française exilée en France  au Xve siècle et essentiellement composée de militaires,  Christian Wilhelm von Faber du Faur (1780-1857) suit les traces de son père et entre en 1809 dans l’armée du royaume de Württemberg. En 1812, il participe à la campagne de Russie dans le IIIe corps d’armée du Maréchal Ney. Particulièrement doué en dessin et en peinture, il dessine « la » campagne de Russie : ses marches, ses bivouacs, ses victoires, ses batailles, …

 

2 volumes. Demi-basane d’époque.                            

                                                                                             

L’ouvrage est composé d’un volume in-4 comprenant un texte explicatif en français et en allemand (respectivement au recto et au verso de chaque feuillet) et d’un album grand in folio composé de 100 lithographies dont 2 à double page.

 

Cet ouvrage a la particularité d’avoir la seule et unique planche représentant Napoléon 1er chaussé de lunettes.

 

Exemplaire du Général Marbot.                    

Fils et frère de généraux, Jean Baptiste Antoine Marcellin de Marbot (1782-1854) entre dans le 1er régiment de hussards  à 17 ans. Maréchal des logis, sous-lieutenant, aide de camp (d’Augereau en 1803, Lannes en 1808 et Masséna en 1809), il est nommé colonel en 1812 et participe à la campagne de Russie à la tête du 23e régiment de chasseurs à cheval. Nommé général en 1830, il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont les Mémoires du Général Baron de Marbot (où  il relate son rôle dans les guerres napoléoniennes). En 1845, il est nommé pair de France.

 

La seule représentation connue de Napoléon avec des lunettes

 

FELIBIEN André & PERRAULT Charles [CABINET DU ROI].

DSC03008.JPGStatues et Bustes antiques des Maisons Royales.

Paris, De l’Imprimerie Royale, (1669-1679)

 

 (1) f., 6 pp., 18 estampes dessinées et gravées sur cuivre par Mellan

 

[Suivi de] :                                

 

Tableaux du Cabinet du Roy.

A Paris, de l’Imprimerie Royale, 1679

DSC03001.JPG

(1) f., 14 pp.,24 estampes (dont 6 sur double page) de tableaux de grands Maîtres (Raphaël d’Urbin, Correge, Annibal Carache, Poussin, …) gravées par Steph. Picart Romanus, G. Audran, Rousselet, G. Chasteau, Ant. Masson … avec titre en français et latin

 

[Suivi de] :                              

 

Description de la Grotte de Versailles.

A Paris, de l’Imprimerie Royale, par Sebastien Mabre-Cramoisy, 1679

 

(1) f., 11 pp., 20 estampes (dont 3 doubles) gravées sur cuivre par Ioan Edelinck, Le Pôtre, F. Chauveau, Stephanus Baudet et Steph. Picart Romanus

 

[Suivi de] :      

                       

DSC03007.JPGCourses de Testes et de bagues, faites par le Roy, et par les Princes et seigneurs de sa Cour en l’Année 1662.

A Paris, de l’Imprimerie Royale, par les soins de Sebastien Mabre-Cramoisi, 1670

 

96 estampes en 47 ff. (dont 10 sur double page) gravées sur cuivre par Chauveau, (15) ff., (20) ff. texte en latin

DSC03004.JPG4 parties en un grand volume in-folio

 

 

 

Plein veau. Reliure méritant une restauration.         

1 estampe déchirée sur environ 20 cm dans la 4e partie.

 

Exceptionnelle réunion de 4 ouvrages du célèbre « Cabinet du Roi ».

Monumental ouvrage à la gloire de Louis XIV.

           

FLEURIEU Charles Pierre Claret de

Voyage autour du monde, pendant les années 1790, 1791 et 1792, par Etienne Marchand.

Précédé d’une introduction historique ; auquel on a joint des recherches sur les terres australes de Drake, et un examen critique du voyage de Roggeween ; avec cartes et figures : par C. P. Fleurieu, de l’Institut national des Sciences et des Arts, et du Bureau des Longitudes.

Paris, de l’imprimerie de la République. An VI (1798-1800)        

 

6 volumes. Cartonnage brun d’époque.

 

Ouvrage composé de 5 volumes grand in-8 de texte de (3) ff., viij pp., ccj pp., (1) f., 294 pp., (1) f. – vij pp., (530) pp, 3 tableaux dépliants – (3) ff., viij pp., 474 pp., (1) f. – (1) f., viij pp., 494 pp., (1) f. – (1) f., xij pp., 559 pp., (3) ff. – et un volume in-4 d’atlas de (3) ff., viij pp., 158 pp., (1) f., 16 planches dont 15 cartes dépliantes.

 

Bel exemplaire.

 

Le but principal de cette circumnavigation était avant tout commercial : il s’agissait de la traite de fourrures de loutres de mer entre la côte Nord-Ouest de l’Amérique et la Chine.

Dirigée par le navigateur français Etienne Marchand (1755-1793), l’expédition quitta Marseille à bord du Solide, un navire de 23 mètres de long (construit grâce aux frères Baux) en décembre 1790.

Accompagné d’un équipage de 50 hommes, de ses Seconds Pierre Masse et Pierre Chanal ainsi que du chirurgien Claude Roblet, Marchand décide de contourner le continent sud-américain par le Cap Horn sans s’y arrêter, son but étant de se diriger vers les Iles Marquises dont la position est connue grâce au 2ème voyage de Cook (1774).

 

Ayant atteint l’archipel en juin 1791, il en repart quelques jours plus tard, non sans avoir auparavant commercé avec les Marquisiens. Remontant vers le Nord, il « découvre » d’autres îles (au nord des Marquises) ne figurant sur aucune carte. Il décide d’en prendre possession au nom du Roi Louis XVI, et après leur avoir donné un  nom à chacune, baptise l’ensemble Iles de la Révolution.

Explorant la région tout en commerçant avec les Amérindiens, il poursuit sa route vers la Chine, traversant le Pacifique en 11 semaines seulement.

Mais arrivé à Macao, il découvre qu’un accord a été conclu entre la Tsarine Catherine II et l’Empereur de Chine, donnant l’exclusivité aux Russes pour l’importation des fourrures. Marchand décide donc de rentrer en France avec sa marchandise. Après une escale à l’Ile de France pour réparations, il repart vers la France où il arrive en pleine Terreur. Malgré la confiscation des peaux, Marchand est reçu avec les honneurs.

Il se retire à l’Ile Bourbon où il serait mort en 1793.

 

Echec d’un point de vue financier, l’expédition fut cependant une réussite d’un point de vue géographique (connaissances géographiques accrues des Iles Marquises et de la côte nord-ouest des Amériques -  cartographie plus précise de certaines îles) et scientifique (précieux renseignements sur la vie des Polynésiens et Amérindiens de l’époque grâce aux carnets de voyage de Chanal et Roblet).

 

Charles Pierre Claret de Fleurieu (hydrographe français 1738-1810) édita le voyage en 1798 à l’aide des journaux de bord des Seconds Chanal et Roblet, y ajoutant ses propres commentaires.

 

 

 

 

 

GARNIER Francis

Voyage d’exploration en Indo-Chine effectué pendant les années 1866, 1867 et 1868 par une commission française présidée par M. le Capitaine de frégate Doudart de Lagrée et publié par les ordres du Ministre de la Marine sous la direction de M. le Lieutenant de vaisseau Francis Garnier […]

Paris Librairie Hachette et Cie, 1873                      

 

4 parties en 3 volumes. Demi-chagrin rouge, dos à faux nerfs orné, tranches dorées.

           

2 volumes in-4 de texte de (1) f. bl., 1 faux-titre, 1 titre, v pp., 580 pp., 4 pp., 9 cartes et 38 planches (dont médailles et portrait de Doudart de Lagrée) – 1 f. bl., 1 faux-titre, 1 titre, 1 f., 523 pp., 2 cartes et 4 planches, soit 42 planches gravées sur bois et 10 cartes gravées en couleurs.

 

L’atlas se compose de 2 parties : Première partie Cartes et plans - 1 faux-titre, 1 titre, 1 table, 12 cartes (dont 2 à double page), 10 planches (dont 2 à double page) –

Deuxième partie Album pittoresque -  1 faux-titre, 1 titre, 1 p. introduction, 5 pp. explication des planches, 48 planches numérotées I-XLVII dont 12 en couleurs (et 1 à double p.) et 7 à double page.

 

 

Francis Garnier (1835-1973) fut, avec le Commandant Ernest Doudart de Lagrée (1823-1868), celui qui marqua le début de la présence coloniale française dans ce qui allait devenir l’Indochine.

Admis à l’Ecole Navale à 20 ans, il s’embarque en 1859 pour la Chine où, sous le commandement de l’Amiral Charner,  il participe à la prise de Pékin.

Fasciné par le pays, il publie ses premiers ouvrages-documentaires ("La Cochinchine" et "De la colonisation de la Cochinchine").

Installés à Saïgon depuis 1859, les Français cherchent une voie de pénétration vers la Chine du sud afin de rivaliser avec les Britanniques aux Indes.

Une expédition  est montée, visant à explorer le Mékong, le grand fleuve de la Cochinchine encore inconnu. Garnier, alors administrateur de Cholon près de Saïgon y prend part en tant que second du commandant Doudart de Lagrée. Commence ainsi la longue exploration du Mékong et de sa vallée.

Mais l’expédition rencontre des difficultés géographiques (le fleuve est barré de rapides), politiques et diplomatiques (le fleuve est bordé de principautés hostiles). Une révolte locale l’oblige à s’écarter du fleuve, et c’est avec une partie de sa troupe qu’il part explorer la région, laissant derrière lui Doudart de Lagrée malade. A son retour, il apprend le décès de son supérieur, prend le commandement de l’expédition et poursuit la voie indiquée par Doudart de Lagrée : la voie qui mène à la Chine est celle du Tonkin, la grande province vietnamienne du nord, par le Fleuve Rouge. Il rentre à Saïgon en 1868 par la rivière des Perles.

De retour en France, il est affecté au Dépôt des Cartes et Plans et y rédige la relation de sa campagne en Cochinchine qu’il remet en 1872.

Désireux de repartir en  Chine "poursuivre"  l’expédition de 1866, il sollicite un congé sans solde et part s’installer  à Shangaï avec sa jeune épouse.

Mais l’Amiral Dupré, gouverneur de la Cochinchine, le rappelle et lui donne les pleins pouvoirs afin de régler un différend qui oppose des rebelles à quelques colons français au Tonkin. C’est donc à la tête d’une troupe de 200 hommes et 4 canonnières qu’il arrive à Hanoï, capitale du Tonkin, en novembre 1873. La voie diplomatique ayant échoué, c’est par la force que Garnier doit régler le conflit. La citadelle et les forteresses du delta prises, les négociations sont enfin sur le point d’aboutir, lorsqu’ils tombent dans une embuscade dans laquelle Garnier trouvera la mort.

Il est inhumé à Saïgon aux côtés de Doudart de Lagrée.

En 1983, les corps des deux hommes sont exhumés et incinérés, leurs cendres ramenées en France.

 

 

 

G

IRTIN John                                              

                                                                                  

Vues de Paris.

Soho, 1803     

                                                                                 

Exceptionnel exemplaire en coloris d’époque.

 

1 volume in folio oblong. Reliure vers 1900 ; pièce de titre de maroquin rouge au centre du 1er plat.

 

Album composé d’une page de dédicace gravée et signée par le frère de l’artiste, et de 20 aquatintes de Thomas Girtin avec titres en anglais et en français représentant diverses vues de Paris (vue générale de Paris, vue des Tuilleries, du Louvre, du Pont Neuf, de l’Hôtel de la Monoie, du Pont au Change, de la porte Saint Denis, du panthéon, de Belle Vue et du Pont de Sève, du Village de Chaillot, …)        

 

 

 

 

GRUNER Lewis

 

 

Fresco Decorations. Churches and Palaces in Italy during the fifteenth and sisteenth centuries …

Londres, J. Murray, Weale ; 1844

 

1 volume in-folio. Plein maroquin rouge, filets et large dentelle dorés encadrant les plats, dos orné avec fers « à l’oiseau », dentelle intérieure dorée, tranches dorées (reliure Clarke et Bedford).

 

Première édition, rare, de ce remarquable ouvrage très recherché.

 

Superbe exemplaire, somptueusement relié comportant un titre-frontispice, 45 planches dont 36 très finement coloriées, souvent avec rehauts d’or, et 9 planches en noir.

 

Cet ouvrage est tel qu’il a été relié, c’est-à-dire sans le texte mais avec dédicace, préface et liste des planches ; étant colorié à l’époque, il ne comporte pas, comme les exemplaires dans ce cas, la planche d’explication pour le coloriage.

 

        

 

 

 

 

 

GUIMET Emile                                           

L’Espagne. Lettres familières avec des post-scriptum en vers par Henri de Riberolles.

Paris, L. Cajani et Cie Editeurs, 1864

 

1 volume in-folio. Demi-reliure noire à coins.

 

L’illustration se compose de 50 planches dessinées principalement par G.P. de Villa-Amil et lithographiées par divers artistes dont Bayot, Ph. Benoist, Bachelier, Bichebois, V. Adam, Asselineau, Eug. Cicéri, …

 

Portraitiste, peintre d’architecture et d’histoire, Perez Villamil (1807-1854) est nommé peintre de la cour d’Espagne en 1840. Considéré comme le « maître du paysage romantique espagnol » (Bénézit), il a laissé une immense œuvre qui compte environ 8000 peintures et 18000 aquarelles ou esquisses.

(Brunet II-1057, Bénézit VIII-220)

Emile Guimet (1836-1918) industriel et collectionneur d’objets d’art, à l’origine du Musée national des Arts asiatiques Guimet à Paris.

            

 

 

 

 

HOSTE Paul

L’Art des Armées Navales ou Traité des Evolutions Navales,

qui contient des règles utiles aux Officiers Généraux & Particuliers d’une Armée Navale ; avec des exemples tirez de ce qui s’est passé de plus considérable sur la mer depuis cinquante ans.

Par le P. Paul Hoste, de la Compagnie de Jésus, Professeur des Mathématiques dans le Séminaire Royal de Toulon ; Avec Privilège du Roy

Lyon, chez les Frères Bruyset, ruë Merciere, au Soleil, 1727

 

[Suivi de] :      

                       

Théorie de la Construction des Vaisseaux,

qui contient plusieurs Traitez de Mathématique sur des matiéres nouvelles & curieuses

Lyon, chez Anisson & Posuel, 1697, avec Privilège du Roy

 

2 ouvrages reliés en 1 volume in-folio. Veau brun moucheté, dos à 6 nerfs orné, pièce de titre marron, tranches rouges.

Ouvrage enrichi de figures en taille-douce.

1 f. bl, 1 titre gravé, 2 pp. préface, 2 pp table pour les évolutions navales, 2 pp. explication du sujet, 6 pp. épitre, 424 pp. (mq les 2 premières), 134 planches pour l’art des armées navales

1 titre gravé, 5 pp. préface, 1 p. privilège du Roy, 172 pp., 4 pp. table pour la théorie de la onstruction des vaisseaux, 11 planches.

                  

 

 

   

 

 

 

 

 

Né en 1652, Paul Hoste est l’un des fondateurs de l’Ecole française de tactique. Son influence fut grande tant en France qu’à l’étranger. Ses 3 grands centres d’intérêt sont les mathématiques, la construction navale et la tactique navale. C’est ainsi qu’en 1697, il se consacre à une Théorie de la construction des vaisseaux. Son ouvrage L’art des armées navales semble être le fruit de sa collaboration avec le Maréchal de Tourville. Ce Traîté fut offert en dédicace à Louis XIV qui l’accepta et procura ainsi à Hoste une pension.

« Fidèle au titre complet du livre, Hoste propose un guide pour les officiers de la Marine. On peut même risquer l’expression de « grammaire navale » pour ce manuel destiné aux professionnels. D’une part, il décompose les évolutions et décrit les France des escadres, d’autre part, il illustre par des planches ce qu’il vient d’expliquer. Ces planches sont dans l’esprit du temps, décorées, ornées de jeunes Eoles joufflus, de paysages côtiers tourmentés. Mais, ce qui compte, c’est l’intention pédagogique : illustrer les évolutions étudiées. Cet abord de la question a sans doute conduit les successeurs de Hoste à appréhender sa pensée comme formelle, uniquement préoccupée de figures géométriques. C’est en fait l’ancien régent des petites classes des collèges qui transparaît derrière ce souci de précision et de description. Il tente de démontrer l’intérêt de telle ou telle évolution, car pour bien choisir un ordre de navigation, par exemple, il faut connaître les diverses possibilités offertes, savoir de quelle façon les bâtiments doivent évoluer. Fidèle à son esprit expérimental, Hoste n’en reste cependant pas à cet aspect livresque et abstrait. Pour lui, la pratique est nécessité. Elle apporte en effet l’intuition de la France à accomplir lors des diverses situations qui peuvent se présenter. Hoste a toujours essayé d’unir travaux de cabinet et expérimentation, grâce à son poste d’aumônier de Tourville, qui l’autorise à embarquer sur les vaisseaux du Roi de France.

Chez les officiers le besoin d’un tel guide se faisait sentir car rien n’avait encore été écrit sur cette matière, d’une manière aussi claire et systématique » (Michel Depeyre – Le Père Paul Hoste Fondateur de la pensée navale moderne).

LEMPEN Ulrich

Recueil de modèles de calligraphie : [Cahier d’écriture artistique à l’usage des gens]

[Eger, 1591]

 

1 volume in-4 oblong (290 x 171 mm). Veau brun estampé à froid à décor de roulettes et filets, trace de cordons verts (Reliure de l'époque).

 

Magnifique manuscrit du XVIème siècle, sur vélin : manuel de calligraphie à l'usage des jeunes gens, en reliure de l'époque.

Manuscrit de calligraphie complet composé de 25 feuillets sur vélin, dont la page de titre et 24 pages à l’encre noire avec rehauts d’or.

On peut noter que les traducteurs du manuscrit ont confondu le « L » et le « Z », donnant comme auteur Zempen et non Lempen.

 

Le manuscrit commence ainsi : « Ceci est un cahier d’écriture artistique dans lequel tous les jeunes gens peuvent apprendre le principe de la calligraphie. Composé consciencieusement par Ulrich Lempen, citoyen et professeur de calcul à Eger [Cheb, Tchécoslovaquie] pour ses élèves, l’an du Seigneur 1591 ».

 

Ce riche et extraordinaire recueil témoigne de la perfection atteinte par l’art des calligraphes du XVIème siècle. Chaque page débute par une grande initiale très ornée et très travaillée, accompagnée de splendides traits de plume entourant le texte. Ce dernier se compose d’extraits de la Bible ou de l’Epître de Saint Paul, proposant ainsi différents modèles d’écritures : caractères gothiques, lettres rondes, initiales décorées, italiques, capitales, cursives, lettres de somme, de forme, batardes, etc… le tout magnifiquement rehaussé d’or.

 

Le manuscrit se présente également comme un alphabet : toutes les lettres de l’alphabet y sont représentées, à l’exception bien comprise du « J » et du « U » confondus à cette époque avec le « I » et le « V ».

 

Somptueuse calligraphie de la fin du XVIème siècle dans une très jolie reliure de l’époque.

 

 

LOBKOWITZ (Prince Franz-Joseph-Maximilian), Hoch Herzoglich Franz-Joseph Ma con Lobkowitzische

 

Herrschaft Unterberschkowitz. Repertorium uber die Anno  1800 neù aùfgenommene end verfertifgte Geometrische Special Carten.

Der Hochobrigkeitlichen Waldungen wie solche bei der vorgenommenen Abschatzung und Regulirung befünden worden.

s.l. [Vienne – Vienna], 1800-1802

 

1 volume grand in-folio (52 x 38 cm), 75 feuillets.

 

Plein veau brun, dos à 6 nerfs soulignés de double filets (gras et maigre), entre-nerfs ornés d’un fleuron doré, pièce de titre et de tomaison (N°2) en maroquin jaune et bleu (épidermé), roulettes et filets d’encadrement dorés sur les plats, signets de soie verte. Reliure de l’époque (usures aux coins et aux coupes).

 

Relevés et plans parcellaires sur beau papier vergé des bois, coupes et déboisements de parcelles situées près des villages de Strezimer, « Poczapler », « Fezerer » - « Herrschaft Unterberschkowitz », aujourd’hui en Tchéquie.

Accompagnés trois beaux plans parcellaires dépliants joliment rehaussés à l’aquarelle. Belle page de titre manuscrite placée dans un encadrement à l’encre et rehaussée aux armes des Lobkowitz.

Ce grand registre concerne des propriétés qui ont appartenu au célèbre général-major autrichien, amateur d’art, mélomane et mécène, le Prince Franz-Joseph-William von Lobkowitz, duc de Raudnitz (Roundnice nad Labem 1772 – Wittingau 1816).

C’est à ce Prince, qui était son employeur et qui résidait souvent dans son palais à Vienne, que Ludwig von Beethoven a dédicacé sa symphonie Héroïque.

 

                                                                                                                                            

MERCATOR Gérard               

Atlas sive Cosmographicae Meditationes de Fabrica Mundi et Fabricati Figura.

Amsterdam, Cloppenburg, 1630

 

1 volume in-4 oblong (22 x 28 cm). Reliure d’époque en plein vélin, titre à l’encre.

 

Un faux-titre, 1 titre-frontispice allégorique, 179 cartes à pleine page (158 + 22 cartes pour l’Appendix), texte en français.

 

Première édition chez Cloppenburg de l’Atlas Minor de Mercator.

Toutes les cartes de cet atlas ont été gravées de nouveau par Pieter van den Keere dans un format supérieur aux précédents tirages de la concurrence, et il présente pour la première fois un Appendix avec 22 cartes supplémentaires. En outre, l’atlas présenté ici possède la page de faux-titre «  L’Atlas de Gérard Mercator, De nouveau reveu, toutes les cartes corrigéz, & en outre augmenté d’un Appendix, par Josse Hondius » Koeman, C., Atlantes, Me 198), précédant la page de titre-frontispice allégorique, que l’on ne retrouve que dans quelques exemplaires.

 

Atlas bien complet de toutes ses cartes et texte dans sa reliure originale.

Nombreuses pages brunies.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

MERIAN

Topographia Galliae.

Dat is Eene Algemeene en bysondere …

T’Amsterdam, 1660-1661-1662-1663

 

Edition hollandaise ornée de 395 estampes gravées par Mérian en 305 planches la plupart à double page (17 dépliantes), 18 cartes et  4 frontispices.

La "Topographia Galliae" de Mérian est consacrée aux villes de France, mais également aux bourgs, châteaux, églises, paysages et autres …représentés abondamment dans ce célèbre ouvrage.

 

4 volumes in-4 (330x210 mm). Plein veau brun, dos à 6 nerfs richement orné avec titre et tomaison, tranches mouchetées.

 

L’ouvrage est bien complet de ses 13 parties ainsi réparties: France (généralités) et Ile de France pour le tome 1, Picardie et Champagne, Lyons - Berry - Bausse et Normandie, Bretagne - Guyenne - Languedoc - Provence et Dauphiné, respectivement pour les tomes 2, 3 et 4.

 

                    

 

 

 

 

 

 

 

 

Tome 1 – 1 frontispice, 1 titre, (3) ff., (274) pp. (marquées 374 – erreur pagination à partir de la p.179 marquée 279), (3) ff., 132 vues et plans, 3 cartes

Tome 2 – 1 frontispice, 1 titre, (1) f., 184 pp., (2) ff., 139 vues et plans, 3 cartes

Tome 3 – 1 frontispice, 1 titre, (1) f. (dérelié - table), 420 pp., (2) ff., 66 vues et plans, 6 cartes

Tome 4 – 1 frontispice, 1 titre, (1) f., 473 pp. (2) ff., 58 vues et plans, 6 cartes

 

Ex-libris Ferrand.                                                                                                               

 

 

MONTORGUEIL, TOULOUSE-LAUTREC, IBELS.

Le Café Concert.

Lithographies de H.-G..Ibels et de Henri de Toulouse-Lautrec. Texte de Georges Montorgueil.

Edité par « l’Estampe originale », 17 rue de Rome, Paris, imprimé par Ancourt, 1893

 

1 volume in folio. Demi-reliure à coins usés, mors fendus, quelques rousseurs. 

 

Ouvrage édité à 500 exemplaires, et composé de 22 lithographies sur vélin : 11 par Henri-Gabriel

Ibels (y compris la couverture) et 11 par Henri de Toulouse-Lautrec.

Un texte de 13 pp. de Georges Montorgueil accompagne les planches représentant divers artistes

du Café-Concert : Jane Avril, Yvette Guilbert, Paula Brébion, Mary Hamilton, Edmée Lescot,

Aristide Bruant, etc.

 

               

                             

 

 

OZANNE Nicolas

Nouvelles vues perspectives des ports de France.

Dessinées pour le Roi, par M. Ozanne, Ingénieur de la marine. Gravées par Y. Le Gouaz.

A Paris, chez le Gouaz, Rue St Hyacinthe, N°4 ; s.d. (1791)

 

1 volume in-4 oblong. Demi-veau havane.                                         

1 titre-frontispice et 79 planches (dont Carte dressée pour la collection des ports de France et 18 planches de grand format).

 

Ouvrage illustré de 78 planches gravées par Y. Le Gouaz d’après les dessins de Nicolas Ozanne et représentant des vues de ports.

 

Exemplaire à grandes marges.

 

60 vues ont pour dimensions 230x140mm (environ).

 

18 vues ont pour dimensions 320x150mm (environ) :

 

n° 6 - La Ville et le Port de Dieppe. Vu du Coteau de Bouteille     

n° 15 - Le Port de Rouen. Vu du Coteau de Canteleux  

n° 19 - La Rade de Cherbourg. Vue de la Passe de l’Est      

n° 25 - La Rade et le Port Malo. Vu des hauteurs de la Briantais    

n° 33 - La Rade de Brest. Vue de Keroriou dans l’Est du Port     

n° 37 - La baye de L’Orient. Vu de la Citadelle de Port-Libre     

n° 46 - Le Port de Nantes. Vu de l’Hermitage     

n° 57 - Le Port de Bordeaux. Vu de la rive droite de la Garonne     

n° 64 - La Rade et les environs du Port de Marseille. Vu du Rivage   proche d’Arens     

n° 66 - La Rade de Toulon. Vue de la Campagne dans l’Ouest S. O. du Port      

n° 71 - Le Fort St Pierre dans l’Isle de la Martinique. Vu du Mouillage     

n° 72 - Le Fort Royal dans l’Isle de la Martinique. Vu du Mouillage      

n° 73 - Le Cul-de-Sac dans l’Isle de la Martinique. Vu du   Mouillage      

74 - Le Port St George, dans l’Isle de la Grenade. Vu du côté de l’Est     

n° 75 - La Ville de la Basse Terre dans l’Isle de la Guadeloupe. Vue du Mouillage  /  

n° 76 - Le Cap François dans l’Isle de St Domingue. Vue du Mouillage   

n° 77 - Le Mole St Nicolas dans l’Isle de St Domingue. Vue du Mouillage      

n° 78 - Le Port au Prince dans l’Isle de St Domingue. Vue du Mouillage

 

Provenance "Bibliothèque de Mr le Baron de Nervo" (ex-libris).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

P

 

ETIT PAROISSIEN ROMAIN                   

 

Paris, L. Curmer, Imprimerie de Jouaust et fils rue Saint-Honoré ; ca 1850

1 volume in-16. Plein maroquin bleu recouvert de plaques d’or finement ciselées, chiffre au centre du 1er plat et croix ciselée au centre du 2ème, fermoir, tranches dorées, roulette intérieure, contreplats et gardes de moire bleus.

 

 

248 pages encadrées d’un filet rouge, 4 gravures sur bois d’après Raphaël et Schraudolph, et 3 chromolithographies.

 

 

PIRANESI             

Carceri d’invenzione.

Roma, G. Battista Piranesi.

 

Tirage romain vers 1790.

1 titre gravé et 15 estampes en feuilles numérotés I-XVI. 

Filigrane PM.

Très belles épreuves.

 

 

POITEAU

 

Pomologie française, ou Recueil des plus beaux fruits cultivés en France.

Paris, Langlois et Leclercq ; 1838-1848

 

Célèbre et monumental ouvrage résumant l’essentiel du savoir sur les fruits cultivés en France. La pomologie n’est pas seulement l’étude des pommes comme on le croit parfois ; elle se consacre à l’étude, l’identification et l’inventaire de tous les fruits comestibles.

On a ici 4 volumes (sur 5) consacrés à tous les fruits des arbres : pommes, poires, pêches, prunes, citrons, …

 

                         

 

 

 

 

 

Les volumes comptent au total 279 planches remarquablement lithographiées en couleurs par le lithographe spécialisé Bouquet, relevées d’aquarelle à la main et gommées.

Les planches sont composées d’une grande représentation du fruit sur la branche, avec à gauche une représentation de la fleur de l’arbre et à droite une représentation du fruit ouvert.

 

Chaque chapitre commence par des généralités sur la famille de fruits, puis chaque planche, protégée par une serpente, est accompagnée d’une notice explicative indiquant la spécialité du fruit, ses qualités gustatives, sa date de maturité, …

 

4 volumes in-folio.

Demi-chagrin vert, dos à nerfs ornés de filets et roulettes dorées.

66 planches pour les abricots, citrons et prunes, 107 planches pour les poires, 48 planches pour les pêches, et 58 planches pour les pommes.

 

De très modeste extraction, Pierre-Antoine Poiteau (1766-1854) aussi surnommé Antoine ou Alexandre Poiteau, commença comme garçon jardinier au Muséum d’histoire naturelle. Sa curiosité et ses qualités intellectuelles (il étudia le système de Linné) le firent vite remarquer par Daubenton qui l’envoya fonder une école rurale en Dordogne sous la Révolution. Il se rendit ensuite à Haïti et entreprit le nouveau jardin botanique du Cap. Il revint en France en 1803 chargé de milliers de graines exotiques qu’il avait nommées et préparées. Il fut nommé directeur des pépinières royales de Versailles en 1815, devint jardinier en chef du château de Fontainebleau en 1821 puis du muséum d’histoire naturelle.

 

L’important travail de la Pomologie française avait d’abord été ébauché en 1835 sous le nom de Duhamel du Monceau et le titre Traité des arbres fruitiers. Les botanistes Poiteau et Turpin avaient repris et augmenté des textes parfois inédits du savant du XVIIIe siècle en les accompagnant de planches. Après la mort de Turpin, Poiteau compléta, améliora et republia sous son nom seul le travail terminé initial en 250 livraisons parues sur 10 ans, ce qui explique la difficulté de rencontrer des exemplaires complets en reliure d’époque.

 « Ce savant a beaucoup fait pour l’amélioration des fruits de table » (Pierre Larousse)

Le lithographe Bouquet, dont le nom prédestiné apparaît sur tous les grands livres de botanique de la période romantique, fut sollicité pour ce travail de longue haleine et de précision. Il a su rendre la densité et le velouté de certains fruits (en particulier les pêches) avec un magistral talent.

Nissen, BBI, 1554 ; Michaud, Biogr. Universelle, XXXIII, 602 ; Brunet, IV, 775.  

SANSON d’ABBEVILLE Nicolas

Recueil de cartes.

(sd)

 

1 volume in-folio. Cartonnage d’époque.

 

Recueil de 93 cartes aux limites coloriées dressées entre 1636 et 1652.

52 sont de Nicolas Sanson d’Abbeville, 3 de Du Val, 16 de Tavernier, 1 de Van Lochom, 11 de Ph. De la Rue. 10 sont anonymes.

1 table manuscrite des cartes.

 

 

 

 

SCHEDEL (Hartmann). [CHRONIQUE DE NUREMBERG].

Registrum buius ope//ris libri cro//nicarum cum figuris et imagi//bus ab initio mundi. Nuremberg, Antoine Koberger pour Sebald Schreyer et Sebastien Kamermaister ; 20 juillet 1493.

 

1 volume in-folio.

 

Peau de truie sur ais, plats entièrement ornés d’un décor de filets et roulettes dentelées estampés à froid, écoinçons, fermoirs et pièce centrale en bronze, lacs, dos à nerfs (reliure duXVIe siècle).

 

ÉDITION ORIGINALE (en latin) de l’INCUNABLE LE PLUS ABONDAMMENT ILLUSTRÉ, célèbre sous le nom de "Chronique de Nuremberg".

 

20 ff. n. ch. (titre et table), 299 ff. ch. (I à CCXCIX, dont 3 bl.) et 1 f n. ch.

Cet ouvrage comprend 1 800 figures composées à l’aide de 645 bois différents, réparties sur la plupart des folios, certaines très grandes, à motifs divers, dont de nombreuses scènes bibliques, ainsi que 119 représentations de villes ou de groupes de monuments, dont 29 sur double page, plusieurs tableaux généalogiques figurés avec armoiries, une double planche armoriée (ff. 183 vo-184 r°) et une carte de l’Europe sur double page (in fine), le tout dû aux Nurembergeois Wolgemut et Pleydenwurff.

Exemplaire dans lequel ont été insérés cinq ff. n. ch. "De regno polonie"» (entre les ff. 266 et 267).

 

BON EXEMPLAIRE DE CETTE CHRONIQUE DE NUREMBERG CONSERVÉ DANS UNE RELIURE DU XVIe SIÈCLE.

Dos refait; pièces métalliques anciennes remplacées ou ajoutées postérieurement.

 

BMC II, 437 Fairfax Murray, German, 394 ; Goff, S-307 ; Hain, 14508 ; Harrisse, 13 ; Polain, 3469 ; Proctor, 2084 ; Sabin, 77523 ; Schreiber, 5203 ; Updike, Printing Types, I 65.

 

 

 

 

 

SENAULT Louis                                           

 

Heures nouvelles dédiées à Madame la Dauphine.

Paris, chez l’Autheur rue debussy à la croix blanche au fauxbourg St Germain ;

 

Ouvrage entièrement écrit et gravé par Louis Senault.

 

1 volume in-8 (2) ff. bl., 1 p. t., 1 f. dédicace, 260 pp., (2) ff. bl.

 

Maroquin vert, dos à 5 nerfs richement orné, pièce de titre de maroquin rouge, très large dentelle dorée sur les plats, dentelle intérieure, tranches dorées, gardes de moire rose.

 

Guirlandes, vignettes, et lettrines en coloris d’époque rehaussés d’or ornent ce livre d’heures dont chaque page est encadrée d’un triple filet.

Exceptionnel exemplaire en coloris d’époque.

 

Prières du matin (1-2)                                   

La Prière du Seigneur (3-9)

Les Litanies du Sainct Nom de Jesus (10-16)

Les Prières du soir (17)

            Prières du soir (18-20)

Les Litanies de la Vierge (21-25)

L’Evangile de St Jean (26-28)

Les dix Commandemens de Dieu (29-30)

Les Commandemens de l’Eglise (31-32)

Prières tirées de la Sainte Ecriture pour dire devant et après la Confession (33)

            Prières devant la Confession (34-38)

            Prières après la Confession (39-42)

Prières pour dire avant et après la Sainte Communion (43)

            Avant la Communion (44-49)

            Dans le temps qu’on va Communier (50-52)

            Après la Communion (53-58)

Les Litanies du Très Saint Sacrement (59-66)

Prière pour le Roy (67-69)

Elevations durant la Ste Messe (70)

            Explication des ornements du prestre à l’Autel (71-73)

            Explication des principales cérémonies de la Grande Messe (74-77)

            Elevations durant la Sainte Messe (78-95)

Petit Office de la Très S. Vierge composé de Passages de l’Ecriture sainte, des Hymnes et des oraisons de l’Eglise. A matines (96)

            A matines (97-111)

            A laudes (112-119)

            A prime (120-123)

            A tierce (124-128)

            A sexte (128-131)

            A none (132-135)

            A vespres (136-143)

            A complies (144-149)

Les sept pseaumes penitentiaux (150)

            Les sept pseaumes penitentiaux (151-161)

            David (162-175)

A tienne (176)

Les Litanies (177-180)

Les Vespres du dimanche (181-195)

Chapitre Benedictus Deus et Pater Domini nostri […] (196)

Hymne (197-198)

Cantique de la V. Marie (199-200)

A complie (201-211)

Hymne (212-213)

Cantique de S.Simeon (214-216)

Hymnes pour les principal(e)s Festes de l’année (217)

            Pour l’Advent (218-220)

            Pour Noel (221-223)

            Pour le jour d’un Martir ([223]-224)

            Hymne pour les Innocens (225-226)

            Pour le jour des Roys (227-228)

Pour le Caresme (229-230)

Hymne pour le jour de la Passion (231-233)

            Prose pour le temps de Pasques (234-235)

            Himne pour l’Ascension (236-237)

Pour Pentecoste (238-240)

            Hymne pour la Trinité (241-242)

            Hymne pour la Feste-Dieu (243-245)

Pour la Nativité de St Iean-Baptiste (246-247)

Pour la Toussaints (248-250)

Hymne des Apostres (251-252)

            Hymne des Martyrs (253-255)

Hymne pour les Confesseurs (256-258)

Pour le commun des Vierges (259-260).

 

 

 

 

 

 

TURGOT Michel Etienne

Plan de Paris,

Commencé l'Année 1734, Dessiné et Gravé, sous les Ordres de Messire Michel Etienne Turgot Marquis de Sousmons Seigneur de St Germain sur Eaulne, Vatiervillle et autres Lieux, Conseiller d'Etat, Prévôt des March[an]ds, Henry Millon, Ecuier, Con[seill]er du Roi, Quartinier, Philippes le Fort, Ec[uy]er, Jean Claude Fauconnet de Vildé, Ec[uy]er, Con[seill]er du Roi, et de la Ville, Avocat en la Cour Expéditionnaire de Cour de Rome; Claude Augustin Josset, Ec[uy]er, Con[seill]er du Roi, Avocat en la Cour Expédit[ionnai]re de Cour de Rome: Echevins de la Ville de Paris; Antoine Moriau, Ec[uy]er, Procureur et Avocat du Roi et de la Ville; Jean Baptiste Julien Taitbout, Chevalier de l'Ordre du Roi, Greffier en Chef, Jacques Boucot, Chevalier de l'Ordre du Roi, Receveur. Achevé de Graver en 1739.

Levé et Dessiné par Louis Bretez. Gravé par Claude Lucas. Et Ecrit par Aubin. (Paris), 1739

Maroquin rouge aux armes de la ville de Paris, dos à 9 nerfs richement orné, large encadrement de dentelle et de filets dorés sur les plats avec fleurons aux angles, dentelle dorée intérieure et sur les coupes.       

 

1 volume in-folio.

 

Plan de Bretez, dit Plan de Turgot, gravé en 20 feuilles sur cuivre par Claude Lucas graveur de l’Académie Royale des Sciences. Une 21ème planche a été jointe à l’édition en volume, correspondant à une réduction de ces 20 feuilles en 1 planche unique afin de servir de plan de repérage.

Titre gravé en bas des planches 18 et 19 dans un cartouche orné et surmonté d’une allégorie de la Ville de Paris. Encadrement du plan avec une fleur de lys aux 4 angles.

                                                                                                         

« Il n’avait pas encore paru de plan qui représentât Paris même au naturel, et qui transporté en quelqu’endroit de la terre que ce soit, pût y faire voir et l’étendue et les principales beautez de cette ville ». (Journal des Savants, 1740, p. 254)

 

Il ne s’agit pas d’un plan scientifique, mais d’une représentation « théâtrale » de la ville de Paris afin d’en promouvoir son image : « On s’est proposé en faisant graver ce Plan de la Ville de Paris, de faire voir d’un seul coup d’œil, tous les Edifices, et toutes les Rues qu’elle renferme, ce qui ne pouvoit s’executer qu’en prenant quelques licences, que les Regles austeres de la Géométrie, et de la Perspective condamnent ; mais sans ces licences, on auroit perdu une partie des Objets les plus interessants, qui se seroient trouvés cachés par d’autres, où entierement défigurés. Quelques-uns des Faubourgs n’ont pû entrer qu’en partie dans ce Plan, qui seroit devenu trop étendu si on les y avoit fait voir en entier. Quoi qu’on ait cherché a donner par cet Ouvrage une juste idée de cette Ville, on ne se flate pas dy être parvenu n’estant pas possible de rendre parfaitement à la fois, et l’Immensité de cette capitale, et la Magnificence de toutes les parties qui la Composent ».

 

 

 

V

OYAGE PITTORESQUE au LAC des WALDSTETTES ou des IV CANTONS

 

Zurich, chez Orell, Fussli et Compagnie ; 1820

 

1 volume in-folio de 11 pp.et 10 aquatintes. Demi-maroquin rouge à grains, dos lisse, titre doré sur le 1er plat (coiffe supérieure déchirée, coins émoussés). 

 

Dessinées d’après nature par J. Wetzel et gravées par F. Hegi, chaque planche est accompagnée d’une description.

 

Table des vues :

Vue de Lucerne – Vue prise du Meggenhorn - Vue prise de Winkel – Vue d’Alpnach – Vue de Stanzdtad - Vue prise de Beckenried vers Schwytz – Vue de Gersau – Vue de Brunnen vers le Canton d’Uri – Vue de Brunnen vers le Canton d’Unterwalden – Vue de Flueden.

 

 

 

WINTER Georg Simon

Tractatio nova et auctior de re equaria, compleetens partes tres […]

Nürnberg, Wolfgang Endters, 1703

 

[Suivi de] :                                                                                        

 

 

Bellerophon, sive Eques pèritus […]

Norimbergae, Wolfgand Endters, 1678

 

[Suivi de] :

           

Hippiater expertus, seu Medicina Equorum absolutissima […]

Norimbergae, Wolfgand Endters, 1678

 

Peau de truie estampée à froid, dos à neerfs, attaches avec fermoirs en cuivre, tranches bleues. Reliure de l’époque.

 

 

1 volume in-folio

 

Mennessier de la Lance II, 649, 650 et 651.                

Rarissime réunion des 3 seuls ouvrages de Georg Simon Winter, hippiatre et ecuyer allemand du XVIIe siècle, qui dirigea plusieurs haras et en particulier ceux du Duc I. berhard de Wurtenberg.

 

 

  1. Edition considérablement augmentée par rapport à l’édition originale de 1672, tant au point de vue du texte que des planches : «  de telles augmentations doivent lui faire donner la préférence sur la première » (Brunct V, 1465). L’illustration se compose d’un frontispice gravé par P. Troeschel, 16 planches hors-texte, dont plusieurs sur double page, et une planche supplémentaire non décrite par Mennessier de la Lance. La plupart de ces planches représentent tous les détails de l’accouplement de l’étalon, du baudet et même du taureau avec la jument et l’ânesse ; d’autres représentent des monstres divers : chevaux à tête ou à pieds d’homme, à six membres, hermaphrodites, etc ... ; une planche nous montre les punitions infligées, à l’aide d’instruments étranges, aux valets ivrognes et débauchés.
  2. Edition originale latine illustrée d’un frontispice et 170 planches hors-texte : 104 représentent le dressage, l’habillement et le harnachement du cavalier, les 66 autres sont des figures de mors, certaines sur double page, de plus, on trouve une planche supplémentaire non décrite par Mennessier. « Important ouvrage dont les planches soignées nous mettent bien au courant de l’équitation allemande du XVIIème siècle » (Mennessier, 650).
  3. Edition originale de cet art vétérinaire illustré d’un frontispice et de nombreuses figures dans le texte représentant des chevaux atteints de différentes maladies.

 

La réunion de ces ouvrages, souvent incomplets ou en mauvais état, la plupart des exemplaires étant roussis, on les trouve ici dans un état exceptionnel pour ne pas dire unique ; à l’état de neuf, dans sa première reliure en peau de truie estampée, vierge de toute restauration.